lundi 30 novembre 2009

DARK HERESY – MAGGOTS IN THE MEAT : RESUME, PART.5



Les aiguilles sifflèrent à travers la salle, faisant éclater des verres, des bouteilles, scarifiant le bois des tables, des chaises, du comptoir… Constantine plongea derrière une lourde desserte, entendant les aiguillons claquer sourdement dans le meuble. Dakka se plaqua contre le montant de la porte et fit vociférer son fusil mitrailleur en direction des assaillants. Dans des panaches de poussière, les vitres, les pots de fleurs, les lanternes éclatèrent, tandis que les mercenaires se mettaient à l’abri.

Profitant de ce tir de couverture, Constantine s’élança en direction de la porte arrière de la taverne, suivi de près par Ragaana et Zek, tandis que Dakka et Venria assuraient leurs arrières. Ils passèrent à côté de l’aubergiste qui hurlait sous le coup de la terreur, prostré derrière le comptoir, alors que des bris de verre et de la poussière lui tombaient sur la tête. D’un coup de pied, Constantine défonça la porte, qui claqua contre le mur, et il écarquilla les yeux.

L’un des deux autres vaisseaux s’était placé en vol stationnaire au-dessus des toits, juste derrière l’auberge. Des hommes s’étaient positionnés sur les faîtages, abrités derrière des cheminées, et les visaient, tandis que d’autres descendaient encore de l’appareil.

Les éperons effilés cliquetèrent sur le sol pavé alors que Constantine se mettait à courir. Zek et Ragaana lui emboitèrent le pas, impuissants. Dakka arriva à la porte et reporta son attention sur les nouveaux belligérants. Son feu nourri fit exploser les tuiles. L’un des attaquants eut le malheur de réagir trop tard. Son corps convulsa alors que deux gerbes de fines gouttelettes de sang jaillirent de son torse en une brume rubiconde. Derrière lui, Venria retenait toujours les agresseurs dans le mince corridor.

Elle passa la porte à son tour, rasant les murs. Dakka lui adressa un coup d’œil, son doigt encore crispé sur la gâchette. Puis il s’élança à sa suite.

Constantine cavala dans les ruelles, déboucha sur une grande artère exposée. Il entrevit les ombres d’autres assaillants les suivre depuis les toitures, sautant de maisonnée en maisonnée. Il ajusta son pistolet, manqua sa cible en étouffant un juron. En bas de l’avenue, quelques mercenaires avaient contourné la taverne et montaient vers eux.

Il regarda brièvement dans la direction opposée, tandis qu’ils étaient rejoints par Dakka et Venria. Le dernier appareil s’était placé en interception, torpillant les batteries antiaériennes de missiles et de bolts incendiaires. Ils ne pouvaient pas fuir indéfiniment… Les torpilles vitrifiaient le haut de la cité et la base du palais. Un déluge de Prométhéum enflammé… Il se tourna avec réticence vers les assaillants.

- Que voulez-vous ?

Un mercenaire lui répondit sans se dévoiler de sa cachette. Dakka pointait toujours son arme dans leur direction, tandis que Venria faisait face aux stipendiés qui remontaient l’avenue.

- Vous, Constantine Narsès. Suivez-nous sans résistance, et nous épargnerons vos compagnons.
- Qui êtes-vous ?
- De simples agents envoyés pour vous appréhender. Ce que nous ferons. A vous de choisir si cela se fera dans le calme ou dans la violence.

Les renforts arrivèrent à proximité du lieu de confrontation. Quatre hommes armurés et masqués, leurs armes pointées vers eux de manière inflexible. Dakka lorgna vers les nouveaux arrivants, gardant en joue ceux du surplomb. Il y en avait trois là-haut, d’après ses estimations. Ce qui portait le nombre d’ennemis à sept. Mais d’autres ne tarderaient pas à venir. Il essuya une goutte de sueur qui perlait de son front. Ils seraient alors en écrasante supériorité numérique.

Venria faisait face à quatre mercenaires, fusil à pompe à la main. Leurs armes étaient braquées sur elle. Au moindre de ses gestes, ils n’hésiteraient pas à tirer… Et elle n’en sortirait pas vivante. Elle cligna des paupières pour chasser la transpiration qui commençait à couler dans ses yeux.

Dakka s’adressa à Constantine en faisant un bref signe de tête à Ragaana, qui le lui rendit.

- Comme si on allait les laisser faire. Qu’ils aillent au diable.

Zek approcha furtivement ses mains de son plastron, où étaient alignées une dizaine de couteaux de lancer. Constantine regarda Dakka, puis Venria. La tension grimpa d’un cran.

- Je me dois de refuser.

Dans un même mouvement, Venria tira dans le torse du premier mercenaire, qui vola en arrière sous le coup de l’impact. Dakka arrosa les toits de balles, tandis que les douilles giclaient en cascades de son fusil mitrailleur. Un couteau s’enfonça profondément dans la gorge d’un autre assaillant, tandis que Zek tournoyait déjà vers un autre adversaire, lame à la main. Le soldat tomba à genoux en portant une main gantée vers son cou alors que le sang bouillonnait hors de son respirateur. Son autre doigt se crispa sur sa gâchette, et une rafale érafla l’épaulette droite de la Sororitas.

Le vaisseau placé en couverture explosa soudain sous les tirs des systèmes de défense de la cité. Sa carcasse flambante tomba sur un immeuble, qui s’effondra sur lui-même dans un panache de flammes, de fumée noire et d’étincelles.

Un projectile lacéra la cuisse de Dakka. Le Fedridien fut forcé de se rabattre pour éviter les tirs qui provenaient des toits. Une rafale rabroua Zek tandis qu’il lançait un autre couteau. Il tomba à la renverse dans les gravats, avec le goût du sang dans la bouche. La lame cliqueta contre le casque d’un ennemi sans parvenir à l’entailler et tinta contre les pavés. Des balles martelèrent l’armure de Venria et trouvèrent sa chair. Elle s’effondra à son tour.

C’est alors que Constantine l’entendit arriver. Le colosse de métal tourna le coin d’une ruelle, alerté par les déflagrations. Ses pas pilonnèrent le sol tandis que son buste pivotait pour leur faire face. Ses canons rotatifs commencèrent à tournoyer, prêts à déverser une pluie mortelle d’acier… Un Géant de
Fer. Sous sa carapace de métal corrodé, une lumière verdâtre pulsait au niveau de ses articulations. Une vapeur lugubre s’échappait de ses tuyaux de refroidissement.

Ragaana psalmodiait. L’air frémissait autour de sa silhouette, tandis que du givre psychique couvrait les pavés et les murs des bâtisses les plus proches. Il exhala une vapeur glacée tandis que ses yeux s’illuminaient soudain d’une lueur spectrale… Ses mains dansaient dans les airs, fouettant les effluves moirées qui suintaient de sa chair. De fugaces symboles exagrammatiques jaillirent de sa bouche, tandis qu’il sentait les courants du Warp se déverser en lui et hors de lui…

Tout le monde fut pris d’un vague vertige. Soudain, toutes les armes cessèrent de fonctionner ou s’enrayèrent. Les gâchettes cliquetèrent dans le vide. Le Géant de Fer se figea alors que ses canons ralentissaient, et il s’inclina tandis que ses systèmes s’éteignaient. Constantine se détourna du géant désormais inanimé. Venria dégaina son épée tout en pressant ses blessures, et l’enfonça dans la poitrine du mercenaire qui lui faisait face. L’homme s’affaissa en beuglant, essayant encore de comprendre pourquoi son pistolet l’avait lâché.

Le dernier adversaire jeta son arme pour tirer sa propre lame. Ragaana le toisa du regard, et encore investi des forces de l’Immaterium, les focalisa sur ses mains. Il exulta, prêt à lacérer son ennemi. Mais les griffes noires ne s’étirèrent pas, et nulle puissance n’en émana. Surpris, il persista, sans se rendre compte des remous qui agitaient nerveusement les marées du Warp.

Un torrent furieux déferla sur le Psyker, qui ne put qu’écarquiller les yeux devant cet influx soudain. Le monde sembla basculer, hors de contrôle…

Une terrible explosion d’énergie jaillit de Ragaana. Les forces brutes du Warp cinglèrent la réalité, tandis qu’une onde de choc titanesque se répandait hors de lui. L’air sembla se contracter autour de lui, puis se boursoufler soudainement. Les pavés furent projetés comme de simples fétus de paille. Dakka fut soulevé par l’impact et s’écrasa contre le mur de la maison la plus proche, le dos labouré par les éclairs incandescents. Venria fut balayée par la déflagration, tandis qu’un galet de la taille d’un poing enfonçait le casque de son adversaire.

Les maisons se fissurèrent sous le choc, les poutres craquèrent et s’arquèrent, les vitres éclatèrent. Deux habitations s’effritèrent, et se désagrégèrent brutalement, comme emportées par un ouragan. Les tuiles giclèrent, et les mercenaires postés sur les toits propulsés dans les airs. Constantine fut jeté à terre, rebondissant contre les pavés. Son corps tournoya dans les airs, avant que son dos et sa tête ne heurtent un mur crevassé. Le Géant de Fer bascula en arrière et fit trembler le sol dans sa chute. Zek se cramponna, enfonçant une de ses lames entre les dalles pour ne pas être emporté à son tour.

Puis le maelstrom de destruction reflua. Toute la zone était obscurcie par une fumée dense, et des débris continuèrent de pleuvoir alentour. Les oreilles de Constantine sifflaient. Il tenta de se relever, tituba et retomba lourdement à terre, avant de se diriger d’un pas hagard vers Ragaana. Venria rampait sur le sol, crachant une salive maculée de poussière et de sang. Zek se relevait avec peine, tenant son bras gauche blessé avec sa main droite, haletant, couvert de poussière. Dakka roula sur le côté, sa tête bourdonnant sourdement, clignant des yeux et toussant…

Ils étaient vivants…

Les derniers vestiges de la fumée se dissipèrent, soufflées par les vents marins. Ragaana gisait dans un cratère vitrifié. Son corps nu et fumant était recroquevillé en position fœtale, à demi enseveli sous les décombres. Plusieurs maisons s’étaient effondrées, et rien d’autre à part eux ne semblait bouger au sein des ruines.

Constantine chancela jusqu’au cadavre de l’un des mercenaires, et lui retira son casque. Sur le front du cadavre, bien en évidence, une larme de cristal rouge… Il grimaça de haine, tout comme Venria.

Dakka dévala maladroitement la pente du cratère, l’arme en bandoulière. Il tira le corps inanimé du chaman hors des gravats. Constantine aida Venria à se relever, et la prit par-dessous l’épaule. Malgré son bras bringuebalant, Zek porta assistance au soldat Fedridien pour hisser Ragaana hors de la concavité. Ils errèrent dans les rues dévastées, couverts de poussière et de suie, jusqu’à une taverne non loin de là. Ils défoncèrent la porte et jetèrent quelques Trônes au tenancier, éberlué, tout en brandissant leur passe-droit officiel.

Ils ordonnèrent à l’aubergiste de leur apporter de l’eau, des linges propres, et de leur ouvrir des chambres. Ce dernier s’exécuta promptement. Les acolytes allongèrent le corps meurtri et enfiévré de Ragaana sur une couche, l’empêchant à plusieurs reprises d’avaler sa langue et de convulser. Une fois que le tavernier leur amena des bassines d’eau chaude, ils se débarbouillèrent prestement, tandis que l’hébétement cédait la place à la colère.

Venria demanda à Zek de veiller sur Ragaana. Elle, Constantine et Dakka iraient réquisitionner des troupes pour mener un assaut contre le Mortus-Charonis et débusquer Vestra.

Passant à côté des carcasses des deux autres vaisseaux abattus, ils se présentèrent à la milice avec le document que leur avait remis Orcan. Le capitaine de la garde écarquilla les yeux à la vue du sceau impérial, mais ne se laissa pas impressionner. Il mobilisa rapidement ses hommes, avec une efficacité sans faille. Près d’une soixantaine d’hommes vinrent se tenir dans la cour, en rangs impeccables, sous le regard satisfait des acolytes…

La force de frappe se mit en marche sous de hautes bannières claquant au vent. Soixante soldats en armure de plates complètes, brandissant mousquets laser et épées...

Les portes de l’entrepôt furent enfoncées. Les soldats d’Orcan s’engouffrèrent dans la morgue… Les lasers sifflèrent. Des servitors et des servo-skulls émergèrent des tréfonds de la bâtisse, appuyant la contre-offensive des fossoyeurs, qui s’étaient regroupés après l’attaque infructueuse contre la taverne.

S’ils étaient moins nombreux, les armes en leur possession étaient d’une technologie nettement plus avancée. De nombreux miliciens tombèrent sous les tirs ennemis, leur plastron ou leur heaume éventré par les salves énergétiques. Mais le courage ne leur manquait pas. Ils continuèrent à presser leurs adversaires, et bientôt, ils enjambèrent les carcasses noircies des servitors, écrasèrent les crânes flottants sous leurs bottes, et contraignirent l’ennemi à se retrancher derrière leur dernière barricade. Se voyant dans une situation clairement désespérée, le scribe que les acolytes avaient rencontré leur signifia leur reddition.

Seize morts et une trentaine de blessés… Les pertes avaient été lourdes. Les six prisonniers des Mortus-Charonis étaient agenouillés sous le regard véhément des gardes survivants, mains derrière la tête en signe de soumission, mais leurs yeux demeuraient ouvertement défiants. Les acolytes emmenèrent le scribe dans une pièce et ordonnèrent aux miliciens de ne pas les déranger. Ils le questionnèrent.

L’intendant se montra loquace, en gage de bonne volonté. Il révéla aux acolytes qu’ils avaient été contractés par Coriolanus Vestra, payés rubis sur l’ongle. Vingt-cinq mille Trônes par mois… Les servants de l’Inquisition pâlirent. C’était une somme colossale. Le mercenaire leur avoua être prêt à coopérer, s’ils lui garantissaient la vie sauve en échange. Ils acceptèrent.

Il leur révéla alors avoir été embauchés pour traquer une famille prétendument Void Born, les O’Dientro, mais ils savaient que cette lignée était éteinte depuis des siècles. Celle qui s’était translatée sur Acreage était des imposteurs et n’appartenait pas à l’Imperium. Vestra était intéressé par le fait de retrouver cette dynastie, ou leur progéniture. Or ils savaient que le sang de ces voyageurs coulait chez deux enfants sur Acreage, Sophia et Constantine Narsès.

Vestra était là pour les retrouver. Ils avaient retrouvé la trace de l’un des deux, Constantine, mais l’avaient découverte trop tard. Ils avaient appris qu’il était mort sur une lune pénitentiaire appelée Géhenne, en périphérie du secteur, lors d’un bombardement orbital. Leurs recherches s’étaient alors concentrées sur la fille…

Ils avaient longuement planifié leurs actions, étudié la géopolitique de la planète, financé la rébellion à travers la Maison Rabast, en fournissant aux insurgés, à travers lui, des armes, des munitions, des fonds et des provisions. Il avait tenté de se soustraire à leur influence, mais ils savaient des choses sur lui, notamment ses attraits malsains et ses tendances pédophiles et incestueuses.

Ils avaient soudoyé les clercs de l’Administratum pour retarder la proclamation de Rhozeia en tant que Haute-Reine d’Ascandia, afin de maintenir le climat d’instabilité. Puis s’étaient manifestés à Orcan en tant que prêtres du Mortus pour opérer en toute légalité et noyauter la planète.

Rabast avait tenté de se rebeller à nouveau, mais ils avaient pris le soin de kidnapper Magdalene, sa fille, pour le museler définitivement. Pris au piège, ce dernier les avait alertés lorsqu’il avait eu vent du retour de Constantine. Il avait été prévenu par Rhozena, et les avait tout de suite tenus informés, en tentant de négocier la libération de sa fille.

Ils savaient énormément de choses. Des informations capitales qu’ils pouvaient exploiter, en échange de leur libération. Par exemple, qu’Orcan était un bâtard des Narsès, le fils illégitime de Belisarius… A cette révélation, il lorgna du côté de Constantine et sourit.

Sous son masque, Constantine blêmît devant toutes ces révélations. Pourquoi Coriolanus Vestra les recherchaient-ils, lui et sa sœur perdue ?

Venria lui demanda où était le prêcheur hérétique. Le mercenaire lui révéla qu’il avait installé ses quartiers dans l’ancien palais Narsès, dans les terres maudites. Mais alors qu’elle lui demandait pourquoi ils dérobaient les morts, il se rendit compte que les acolytes n’avaient nullement l’intention de les libérer. Elle réitéra sa question, mais l’homme demeura muet. Elle lui décocha une gifle. Pourquoi subtilisaient-ils des cadavres ? Le scribe se coupa soudain la langue et recracha le morceau sectionné. Il sourit, malgré ses spasmes et sa douleur, du sang coulant sur son menton.

De son côté, Dakka apprit par Boucles d’Or et Plex que cinq vaisseaux de descente atmosphérique aux couleurs du Mortus étaient arrivés sur l’Île de l’Empereur sans autorisation impériale. Deux cent cinquante hommes en étaient sortis et avaient embarqué sur un navire, l’Almighty Sun, et prenaient la direction d’Olrankan.

Les acolytes parvinrent à faire parler un autre prisonnier. Ils avaient averti leur hiérarchie de la visite des acolytes à l’entrepôt, et des renforts avaient été envoyés promptement. Ils ne tarderaient pas à arriver… L’Almighty Sun disposait d’un équipement technologique le rendant invisible aux Géants de Fer qui écumaient les marais de l’ancien domaine Narsès, et c’est ainsi qu’ils s’y rendaient sans encombre.

Mais alors qu’ils allaient pour planifier et préparer leur intervention, un lieutenant de la Garde Palatine fit irruption dans la pièce, suivi de six soldats d’élite. Orcan entra à son tour, furieux, et fustigea les acolytes du regard. Des vaisseaux, dans sa ville ? Il passa à côté de Constantine sans lui prêter attention, et leur somma avec véhémence de lui expliquer ce qui se passait.

Constantine fit profil bas, le visage dissimulé derrière son masque. Son cœur battait la chamade, tandis que ses doigts se crispaient sous le coup de la tentation. Il aurait été si facile de le tuer, à cet instant précis. Mais les idées se bousculaient dans sa tête. Cet homme était son demi-frère…

Dakka prit les devants. Il expliqua à Orcan que des hérétiques sévissaient actuellement en Ascandia. Ils s’excusaient de la gêne occasionnée, mais leur action était sanctifiée par l’Imperium, et devait être poursuivie, jusqu’à la destruction des traîtres. De vils apostats avaient trouvé refuge dans les terres maudites, et certains étaient actuellement en route pour Olrankan depuis l’Île de l’Empereur, et causeraient encore plus de destruction. Il fallait agir vite pour déjouer leurs plans.

Le Régent, loyal et dévoué sujet de l’Empereur, y vit une nouvelle occasion de briller et de se montrer magnanime. Il fit en sorte d’allouer plus de moyens aux acolytes, tout en se rassérénant des excuses formulées à son égard. L’Inquisition lui faisait part de ses excuses ? Son ego ainsi flatté, il quitta la pièce, intimant à ses lieutenants de se préparer pour la guerre. Peut-être la Sainte Inquisition accorderait-elle sa bénédiction sur ses projets de croisade contre Evaness, qui sait ?

Avec l’autorisation d’Orcan, le Pellenshir vint chercher les acolytes en pleine mer, loin des regards du bas-peuple. Plex et Boucles d’Or étaient entrés en contact avec Strygos et ses compagnons, et un lieu de regroupement avait été défini, pour leur permettre d’organiser une offensive commune sur les forces de Coriolanus Vestra.

L’assaut final pourrait bientôt débuter…

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