vendredi 16 janvier 2009

Dark Heresy - Anathema : Dramatis Personae



- 213ème Flotte de l’armée impériale

Commandeur Devlin Roake
Haut-Commandeur de la 213ème flotte, c’est un humaniste affirmé, et un homme honnête et juste.

Amiral Gavin Axivadr
Officier supérieur en charge du commandement de la flotte en orbite

Général Tesra Volstorn
Officier supérieur en charge du commandement des troupes terrestres.

Capitaine Harren Basteran
D’une poigne de fer, il dirige le Chapitre Astartes des Tridents

Princeps Vatoras Devendis
Il commande l’escouade des Titans, avec ses Moderati

Astropathe Lieira Tien
Elle est en charge des transmissions psychiques de la flotte

Navigateur Tarjis
Il est resté sur le Faithful Spear, et est en charge de la navigation au sein de l’Immaterium.

Secrétaire Rayner Sarghunn
Assistant personnel et conseiller du Commandeur Roake, il a toute sa confiance. Il se révèle versé dans le langage secret de l’Inquisition.

Apothicaire Adicus
Médecin en chef de la flotte.

Lieutenant Vaaster Stieg (RIP)
Il dispose des faveurs de Volstorn, mais est capturé par les insurgés lors de l’attaque avortée contre le Secteur 1. Conditionné par les sectateurs de Khorne, il tire sur la Matriarche, déclenchant un conflit entre la flotte et le Sanctuaire.

- Agents de Rayner

Aiser Danaran
Espion au service de Rayner, affecté à la Spire 28

Torik Heiss
Espion au service de Rayner, affecté à la Spire 7

- Nova Frateris Templar (Interex)

Matrirache Sinaria (RIP)
Avec le Benedictus, elle constitue l’autorité religieuse du Sanctuaire. Elle se révèle être une Inquisitrice de l’Ordo Xenos et une Sœur des Batailles de l’Adpeta Sororitas. Mais elle appartient aussi à un peuple qui vise la collaboration avec des races Xénos : l’Interex.

Le Benedictus
Avec la Matriarche, il représente l’autorité religieuse du Sanctuaire.

Cardinal Melankore (RIP)
Ecclésiarche du Sanctuaire

Cardinal Dinassi (RIP)
Ecclésiarche du sanctuaire

Cardinal Venitorre Gilgesti (RIP)
Ecclésiarche du Sanctuaire, chargé de sécuriser l’Anathame. Il se révèle être un adorateur de Nurgle.

Vrahaxa (RIP)
Templier du Sanctuaire, se révèle être un Kinebrach. Il meurt en affrontant le Patriarche Genestealer.

Wrexehor (RIP)
Templier du Sanctuaire, se révèle être un Kinebrach.


- Spire-Prison 16 (Haute-Spire)

Haut-Gouverneur Balthezar Aatoren (RIP)
Dirigeant de la Spire-Prison 16 et gouverneur tutélaire de la lune pénitentiaire de Géhenne. Il se révèle être un Inquisiteur de l’Ordo Xenos.

Chef des Gardes Rocast
Représentant de l’Adeptus Arbites en charge de la sécurité de la Haute-Spire.

- Spire-Prison 16 (Basse-Spire)

\ Prisonniers

Ducia
Jeune mère, dont l’enfant a été béni par Venria.

\ Tarsus

Avtas Wayton (RIP)
Chef du Cartel Tarsus, originaire de Scintilla

Skashka Testolhen (RIP)
Lieutenant de Wayton. Il se révèle être un sectateur de Khorne. Son but est de semer la discorde au sein de la Spire, et de lancer une insurrection, dans le but d’offrir du sang à son dieu, et ainsi de recevoir sa « bénédiction ».

Scar (RIP)
Lieutenant de Wayton, c’est son exécuteur. Mais en vérité, il sert Testolehn. A cause des perturbations Warp, il entre dans une frénésie meurtrière incontrôlable.

Seltus Korben (RIP)
Lieutenant de Wayton.

\ Galémeitès

Reivark
Chef des Galémeitès, un homme âpre.

Arbatan
Lieutenant de Reivark.

Oghul (RIP)
Lieutenant de Reivark.

\ Morgus

Secrétaire Bravis Kerr
Kerr remplace le précédent assistant de Constantine, qui a été assassiné. Sa loyauté est remise en cause par les actes de son chef, qui vont contre ce qu’il estime raisonnable.

\ Purs

Jonas Bikkendrill
Chef des Purs, pris en otage par le Tarsus.

Sloat (RIP)
Lieutenant de Jonas, tué par le Tarsus alors qu’il voulait se venger de la trahison de Ragrissun.

Ragrissun
Lieutenant de Jonas, il s’est rallié au Tarsus pour sauver sa peau.

\ Callestan

Qef (RIP)
Enorme masse de gras suppurante, le leader des Callestan est toutefois un homme sage et avisé, qui aime les choses sensées.

Mib
Lieutenant et homme de main de Qef.

Sabarro
Lieutenant et homme de main de Qef.

\ Sanatorium

Psychosalvateur Saren Kayt (RIP)
Le docte est en réalité un sectateur du Chaos qui expérimente une nouvelle arme, basé sur le contrôle des flottes-ruche Tyranides en parasitant leur esprit-ruche.

Jarvis Bunt (RIP)
Cobaye de Kayt, il a en lui des gènes Tyranides qui ne peuvent s’exprimer, grâce aux expérimentations du sectateur. Rendu fou par ces expérimentations et la présence en lui d’un esprit malveillant refoulé, il croupit sous bonne garde dans une geôle de l’asile. Il sert de patient zéro de toute une lignée de sujets possédant des génotypes Tyranides de différentes générations.

mercredi 14 janvier 2009

Dark Heresy - Anathema, Part. 2 : Résumé 2




Lorsqu’ils arrivent au point de passage instauré par l’armée et les gardes, le groupe est braqué par ces derniers, qui leur demande de déposer les armes et de se constituer prisonniers. Le Capitaine Harren et le général Volstorn sont à l’origine de cet ordre. En effet, Rayner n’a réussi à contacter l’état major qu’après le début de l’opération de pacification du secteur 1. Les deux militaires ont été contraints de rappeler leurs hommes, mais à cause de cela, des hommes ont été capturés et pris en otage par les insurgés, notamment un officier cher aux yeux de Volstorn : le lieutenant Saaster Stieg.

Les deux hommes blâment le groupe pour cet affront à l’hégémonie impériale, et sont bien décidés à leur faire payer cette déroute. Ils décident d’étudier avec attention les informations desquelles ont découlé ces directives. En réalité, ils s’offusquent que des prisonniers prennent plus de poids au sein de la hiérarchie de commandement que des généraux et des capitaines de chapitre Astartes… C’est leur honneur qui est bafoué.

Incarcérés et interrogés sommairement, ils reçoivent la visite de Rayner, qui leur dit qu’il réglera ça, et de prendre le temps de se reposer. Mais le repos ne sera pas très reposant… Depuis quelques jours, ils font des rêves étranges. Un homme, habillé de ténèbres, aux yeux brillants comme des astres incandescents ne cesse d’approcher… Tous les rêves semblent coïncider avec l’arrivée imminente de quelque chose de funeste.

Rayner vient les trouver après quelques heures. Ils sont mandés par le Commandeur pour une réunion avec la Matriarche et sa suite. Lorsqu’ils entrent dans la salle de réception, ils trouvent d’un côté le Commandeur Roake, avec à ses côtés son astropathe, Lieira Tien, et quatre Astartes, et de l’autre la Matriarche Sinaria avec à ses côtés les cardinaux Melankore et Dinassi, ainsi que quatre Templiers. Rayner prend place aux côtés de Roake, et fait signe aux prisonniers de se placer en retrait, en attendant qu’on leur adresse la parole.

La discussion est bien avancée quand le groupe arrive. Lieira Tien s’avance, et demande des clarifications à la Matriarche. En effet, elle perçoit des effluves du Warp émanant de la lune. Elle avait attribué cela aux perturbations liées aux crashs des vaisseaux Siren et Panogea, mais autre chose semble en être la source.

Comme elle l’avait promis, la Matriarche révèle ses secrets : elle est une Inquisitrice de l’Ordo Xenos et Adepta Sororitas de la branche Dialogous, qui a pour vocation de transcoder et d’étudier les écrits et les artefacts xénos. Et ce qu’ils protègent ici n’est ni plus ni moins que l’Anathame, l’arme maudite qui a corrompu Horus, provoqué sa traitrise envers l’Empereur-Dieu et déclenché par la même occasion l’Hérésie la plus innommable de toute l’histoire de l’Imperium.

C’est le choc dans l’assemblée.

La Matriarche raconte que des générations de héros silencieux ont officié au sein de leur Secte, affrontant les Légions du Chaos. Certains d’entre eux, bénis de l’Empereur-Dieu, ont affronté Fulgrim, et sont parvenus, au prix de leur vie, à lui subtiliser l’Anathame, l’épée tueuse de dieux. Leur mission a été depuis ces temps anciens de protéger cette relique coûte que coûte, en secret, pour que personne ne puisse à nouveau la brandir. Elle leur dit aussi que le cardinal Venitorre Gilgesti est allé directement, dès leur arrivée, sécuriser le sarcophage où gît l’épée maudite, et empêcher toute tentative de se l’approprier.

Le Commandeur comprend désormais pour quelle raison le Chaos est présent en ces lieux. Il demande au groupe de livrer les informations qu’ils ont réussies à glaner. Tout, même l’attaque Tyranide, est l’œuvre des adorateurs des Seigneurs de la Ruine… Selon lui, cela dépasse les compétences des prisonniers, même s’il les remercie du travail qu’ils ont accompli jusque-là. Il va reprendre les choses en main. Rayner soumet à Devlin Roake de laisser les prisonniers parlementer avec les insurgés, afin qu’ils délivrent les otages. Ils ont plus de chances qu’eux d’y parvenir, tout en évitant un bain de sang. Le Commandeur accepte.

Mais le groupe sait qu’ils ont besoin d’une monnaie d’échange. Roake leur alloue deux vaisseaux de transport. Mais personne n’est dupe : ces vaisseaux seront abattus avant qu’ils ne puissent s’enfuir.

Le groupe s’enfonce dans le secteur 1, passant au travers des lignes ennemies sans encombre. Les insurgés sont terrifiés, car ils savent que leur tentative est vaine, et que la mort est proche. La promesse de négociations apportée par les prisonniers est accueillie comme un brin d’espoir. Mais le groupe apprend que cette peur n’est pas seulement due aux militaires, mais à quelque chose qui rôde dans le secteur, tuant à la moindre occasion. Des rumeurs les plus folles circulent. Ils apprennent aussi qu’Avtas Wayton est vraisemblablement mort…

Arrivés au Gymnase, fief du Tarsus, ils rencontrent Skashka, qui a repris le flambeau. L’ancien lieutenant d’Avtas confirme sa mort. Lui non plus n’est pas dupe : la solution qu’apportent les prisonniers est un leurre. Une fois dans les airs, les vaisseaux seront abattus. Mais il est prêt à se rendre. A une condition : qu’ils éliminent la menace qui les vise. Qu’ils tuent celui qui est responsable de la mort de certains de ses hommes, pour prouver leur bonne foi.

Ils trouvent la trace de ce mystérieux meurtrier dans les bains Callestan. La faction a été attaquée, et un clan entier décimé. L’eau des piscines est rouge de leur sang. Dans une atmosphère moite et étouffante, ils affrontent Scar, qui se révèle être un adorateur de Khorne, et qui semble avoir cédé à une soif de sang insatiable, en honneur du Seigneur des Crânes, pour lequel il collecte des trophées : des crânes humains, en guise d’offrandes.

Mais en plus de cela, Skashka envoie deux assassins s’assurer que le groupe périsse dans la bataille. L’un d’entre eux porte la marque des habitants de la Ruche Tarsus. Une fois Scar et les deux assassins tués, les prisonniers reviennent à la charge, prêts à en découdre avec Skashka, qui semble les avoir menés vers un traquenard.

Ils découvrent un spectacle d’horreur. Pour compenser le bain de sang qui n’a pas eu lieu, Skashka a sacrifié nombre de ses sbires pour verser du sang au nom du Dieu du Sang. C’est en réalité un sectateur de Khorne, qui voulait profiter de l’attaque Tyranide pour recevoir la bénédiction du Dieu sombre et se transcender. Ils le retrouvent en plein rituel, entouré des doctes-sorciers qui officiaient précédemment auprès du docteur Saren Kayt.

Skashka a encouragé Wayton à mener une insurrection, et coordonnait les opérations des sectateurs de Khorne. Mais il ne parviendra pas à réaliser ses ambitions personnelles. Lui et ses acolytes sont tués par le groupe, qui libère les otages survivants, dont le lieutenant Saaster Stieg. Celui-ci révèle qu’il a des informations capitales à livrer au Commandeur. Il semblerait que le Sanctuaire soit en réalité le havre d’un groupe d’hérétiques idolâtrant des races xénos, qui a pour but de détruire l’Imperium. Qui plus est, le nom qu’ils affichent est déjà source de gêne : la mention du terme « Templier » ramène à un âge sombre de l’Imperium, où l’Ordre Militant des Frateris Templar, le bras armé de l’Adeptus Ministorum, à l’époque de Goge Vandire, avait quasiment provoqué la destruction de l’Imperium (Cf. L’Age d’Apostasie).

Mais malgré ces nouvelles, le groupe reste suspicieux. Ils demandent à Rayner de procéder à un interrogatoire et à sonder son esprit en quête de formatage éventuel. Avec l’appui d’un prêtre et d’un interrogateur, ils parviennent à isoler un commandement, qu’ils désamorcent. Un ordre lui avait été inculqué contre son gré : détruire les Titans de l’Imperium.

Devant la pression du général Volstorn, et de l’accusation officielle d’hérésie envers la Matriarche et l’Eglise du Sanctuaire, le Commandeur Roake demande à ce qu’un face à face soit organisé pour permettre à Sinaria de récuser ces accusations et de s’expliquer. Comme précédemment, une réunion est organisée, mais la tension est palpable. Tout le monde semble être à cran.

Mais la Matriarche ne dément pas. Elle n’a pas menti, elle fait partie de l’Inquisition et de l’Adepta Sororitas, mais elle fait partie d’un ordre secret qui vise la tolérance et l’entente entre les races sentientes de l’univers, pour le bien de tous. Ils se sont installés sur le Sanctuaire pour étudier les vestiges d’une civilisation xénomorphe passée, et détentrice de grandes avancées technologiques. Sur la surface du Sanctuaire, d’innombrables vaisseaux sont fichés dans le sol. Des vaisseaux devenus depuis des Temples… Cette déclaration est révoltante, et Roake serre les dents. Le Commandeur souhaitait plutôt qu’elle nie. Même si les accusations étaient fondées, son statut d’Inquisitrice lui aurait permis de bénéficier d’un procès en bonne et due forme… Un délai qui leur aurait permis d’affronter les Tyranides main dans la main…

Mais son honnêteté lui force la main. Sans autre choix possible, Roake convoque Saaster Stieg et Volstorn pour confronter les deux parties. Mais c’est là que tout dérape. Stieg, sous l’effet d’un réflexe conditionné (dissimulé derrière la précédente suggestion mentale, qui était un leurre) et à sa plus grande stupéfaction, tire son arme et tire sur la Matriarche. La riposte est immédiate. Les Templiers vaporisent Stieg avec leurs armes à plasma. Les Astartes tirent à leur tour, et finissent par prévaloir.

Un des Paragons Templiers perd son masque. Sous son casque, le visage d’une créature xénomorphe, dont la gueule s’ouvre au niveau du menton comme deux mandibules, couverte de dents acérées… Harren hurle : « Une Xénomorphe ! », et se lance dans la bataille, épée-tronçonneuse à la main.

L’un des cardinaux, Dinassi, tente de calmer tout le monde, par-dessus le vacarme des bolts, il crie : « Non, arrêtez ! Nous ne devons pas commettre les mêmes erreurs qu’autrefois ! ». Mais Harren lui tire dessus, en criant : « Meurs, hérétique ! », avant qu’un de ses bolts ne lui arrache la tête. Harren, alors que la bataille s’essouffle, va trouver la Matriarche, encore en vie, et lui plonge l’épée dans la cage thoracique, avec une haine évidente.

Le Commandeur est sous le choc, abasourdi et incrédule devant ce qui vient de se passer. Son astropathe lui dit que la Matriarche était une Psyker. Elle a réussi à envoyer une alerte à son vaisseau avant de mourir. Contraint, Roake n’a pas le choix. Il fait ordonner à Vatoras Devendis, Princeps des Titans du Mechanicus, d’ouvrir le feu et d’abattre le « Tolérance ». La confrontation avec les Nova Templar est désormais inéluctable.

En privé, Rayner demande aux prisonniers de mettre le Gouverneur à l’abri, avant d’aller trouver le Commandeur. Le groupe part, alors que partout, le branle-bas de combat résonne dans la haute-spire.

Ils le trouvent dans son bureau, une poupée à moitié carbonisée dans la main. Il contemple la carcasse immolée du Tolérance, désespéré, désemparé… Il a failli, et cette réalité accapare son esprit. Avec réticence, il suit toutefois les prisonniers vers la cache de Constantine. Là, Rayner les rejoint, ainsi que le Commandeur, déguisé pour se fondre dans la masse.

Le gouverneur révèle que leur Secte est issue d’une entente entre l’Interex, une société prônant l’amitié des races sentientes face au Chaos, datant de bien avant l’Hérésie d’Horus. L’Anathame est la création d’une des races de cette alliance, les Kinebrach, qui après leur défaite contre l’Interex, ont juré de sceller cette arme et de ne plus l’utiliser. Les Kinebrach ont ensuite rejoint l’Interex. Les xénos protégeant la Matriarche étaient des Kinebrach.

Le groupe demande au gouverneur de les guider vers la cache de l’Anathame. Aatoren accepte de les y accompagner. Le Commandeur retourne s’occuper du conflit. Pour s’y rendre, ils doivent emprunter un train, et pour cela, passer au travers du charnier qui tapisse le fond du puits.

Alors qu’ils descendent, la foule observe l’arrivée de la flotte de l’Interex. Mais avant que le combat ne débute, un astre noir apparait dans le ciel de Géhenne, irradiant le mal. Toute la population hurle de terreur, et bascule dans la folie. Certains tuent leurs voisins, d’autres se suicident, d’autres fuient… Ducia, la jeune mère que Venria avait bénie, est sur le point de tuer son enfant en le jetant d’une corniche et de sauter, un autre corps parmi les centaines qui se jettent dans le vide face à cette vision d’horreur. Venria parvient in extremis à la sauver, et l’Astre Tyran disparaît comme il était venu.

Après avoir recouvré leurs esprits, les prisonniers descendent au fond du puits, pour découvrir que la mer de chair qui a tapissé le sol vomit des sortes de zombies putrides, confirmant la présence d’adorateurs de Nurgle, le Seigneur de la Pestilence. Ces morts-vivants protègent un rituel : les sectateurs de Nurgle ont mis au point un rituel pour canaliser le désespoir ambiant dans un vaisseau (les femmes disparues) pour le concentrer. Ils collectent leur sang dans un calice, concentré de désespoir corrompu, avant de l’acheminer en train vers une destination inconnue. Les femmes ont subi des tortures innommables et sont couvertes de bubons démesurés, de pus, de plaies et de tumeurs infectées, et leur chair est nécrosée, putréfiée…

Après s’être débarrassés des adorateurs, Rayner et les autres embarquent dans le train, tout en sachant que la cache de l’Anathame est peut-être déjà aux mains des hérétiques. Arrivés là-bas, ils découvrent au fond d’un gouffre titanesque une chape de métal : le sarcophage de l’arme maudite. Il y a des sectateurs qui versent le sang des calices dans les rigoles de la chape. Mais aussi le cardinal Gilgesti, qui se révèle être en réalité lui aussi un adorateur du Chaos et un sorcier maléfique.

Des visions s’emparent du groupe :
1. Des voix, celles d’Horus, qui implorent le pardon de l’Empereur
2. Un conseil d’Impériaux, qui vote pour cacher la vérité au sujet de l’Empereur
3. L’un des conseillers, un prêtre, qui tue l’un de ses disciples, désireux de propager la nouvelle que l’Empereur est sur le point de s’éveiller, prétextant que réveiller l’Empereur sonnerait le glas de l’Ecclésiarchie.
4. Constantine, et d’autres personnes, qui affrontent une entité de ténèbres sur une plateforme entourée de flammes. L’entité tente de les corrompre. Quelqu’un crie : « Jamais ! Ce jour marque ta mort, Avatar ! ».

Le groupe, toujours accablé par des visions entêtantes, se débarrasser toutefois des sectateurs. Le gouverneur libère l’Anathame, souillée par le sang corrompu. Boucles d’Or tente de la récupérer, étant une Intouchable, elle devrait être immunisée contre les influences négatives du Warp. Mais quelque chose l’en empêche. C’est Ragaana qui la saisit.

Alors qu’il devrait être mort, Venitorre se reforme progressivement, glanant çà et là de la chair morte pour se reformer en démon de Nurgle. L’Anathame murmure à Ragaana de lui « donner un nom ». Aatoren lui hurle de nommer celui qu’il désire terrasser. Ragaana, sous une impulsion étrange, murmure : « Nurgle ». L’Anathame se déforme soudain, comme du métal vivant, et file en direction du démon. L’Anathame, sous la forme de dizaines de lames fouettant l’air, s’élance à travers les failles du Warp. Un hurlement colossal se fait entendre. Les failles se referment, et l’Anathame retrouve sa forme originelle.

Le gouverneur dit à Rayner que l’Anathame est désormais sous leur responsabilité. Alors que le groupe s’en va, ils entendent une détonation derrière eux. Le gouverneur, à cause de ses échecs, a décidé de mettre fin à ses jours…

Le groupe sort du complexe souterrain, et Rayner appelle un Thunderhawk pour venir les chercher. Mais lorsqu’ils regardent le ciel, celui-ci est sombre, crépusculaire. Une nuée sombre obstrue le ciel, spiralant vers Géhenne. Une marée gigantesque qui semble vouloir les engloutir dévorer.

La flotte-ruche Tyranide est finalement arrivée !

mardi 13 janvier 2009

Dark Heresy - Anathema, Part. 2 : Résumé 1



La Matriarche est assise sur un trône délicatement ouvragé aux motifs végétaux. Sa longue robe aux dentelles somptueuses, de blanc et de vert irisé, est élégamment décoré de pétales stylisés, et marqué de l’arbre étoilé. Son visage est masqué par un voile semi opaque, et dans ses cheveux soigneusement relevés, une tiare luit comme une couronne, et se déploie en majestueuses ailes de paon des deux côtés de son front.

Elle est encadrée par deux énormes guerriers. Les motifs et les couleurs de leurs armures, comparables à celles des Astartes, épousent ceux de la robe de la Matriarche, mais tout dans leur conception évoque la grâce, contrairement à la lourdeur des protections des Space Marines. Mais leur présence est perturbante. Ils sont complètement harnachés, des pieds à la tête, entièrement couverts, et leur corpulence imposante – presque inhumaine – est déstabilisante…

Rayner est suspicieux, sur ses gardes, mais compte bien profiter de cette confrontation impromptue. Lui et la Matriarche, qui se nomme Sinaria, se jaugent mutuellement. Après s’être désaltérée, alors qu’elle repose son verre, elle trace dans l’air un signe, en prononçant le mot « amis », qui n’échappe pas à Rayner. Celui-ci écarquille les yeux un instant, puis répond, toujours en alerte. Le Gouverneur acquiesce de la tête. Le groupe parle alors du danger qu’ils ont découvert : un adorateur du chaos est présent dans la spire. La nouvelle est accueillie comme un choc. Le Haut-Gouverneur demande pardon à la Matriarche pour avoir failli dans sa mission. La Matriarche l’excuse et le remercie pour avoir accepté un exil sur la lune pénitentiaire pendant de nombreuses années.

D’après toutes les informations qu’il a recueillies par le biais de ses informateurs (des meurtres avec des corps sans tête, une insurrection lancée en dépit du bon sens, des kidnappings de femmes, qui convergent tous sur le Tarsus), Rayner pense qu’il s’agit de sectateurs du Seigneur des Crânes, Khorne. Et il a bien peur que l’insurrection ne fasse partie de leurs plans. Il s’excuse auprès de la Matriarche : une attaque des Astartes est prévue pour annihiler le noyau de résistance, avec une pacification complète du secteur 1 de la spire. Cette offensive se terminera par un bain de sang (les Astartes veulent faire un exemple), et tout sang versé peut constituer une offrande au Seigneur du Sang et être utilisé pour un rituel. Rayner doit parlementer avec les militaires pour arrêter cet assaut avant que ce ne soit trop tard. Il quitte la pièce.

La Matriarche demande au groupe d’aller détruire la menace chaotique au sanatorium. Elle demande à Vrahaxa, l’un de ses gardes du corps, de les accompagner et de leur prêter main forte. Venria demande alors à la Matriarche ce qu’ils protègent (en effet, le fait qu’ils n’aient pas répondu immédiatement à la demande d’assistance de la flotte, la suspicion du Gouverneur, tout pointe vers un secret qu’ils veulent garder). La Matriarche dit qu’elle leur révélera tout une fois le danger écarté. Le gouverneur s’offusque de cette promesse, mais Sinaria lui dit que c’est leur politique du secret qui a mené à cette catastrophe (« Le temps du secret est révolu, gouverneur. Voilà où nous a mené notre politique du silence. Nous avons laissé l’Administratum réquisitionner cette lune sans pouvoir dresser d’objection. Nous avons permis à des milliers d’âmes de s’y installer, en dépit du péril. Nous avons ouvert en grand les portes à nos ennemis, et ils se sont engouffrés dans la faille que nous avions nous-mêmes entrouvert »). Le gouverneur renchérit : « L’Imperium n’est pas prêt »….

Mais une déflagration titanesque ébranle alors le haut de la spire. Un vaisseau a pris d’assaut le spatioport, et tire sur les moyens de défense. Ceux-ci répliquent et abattent le vaisseau, qui s’écrase sur les pistes de décollage. Un garde vient prévenir le gouverneur que des renégats survivants tentent de prendre le contrôle du spatioport, et que de nombreux vaisseaux ont été détruits lors de la première salve, dont le Promethia. Le visage du gouverneur pâlit et se décompose à cette annonce.

La Matriarche demande au groupe de se hâter. Qu’ils vont s’occuper de cette rébellion, mais qu’ils ont besoin d’eux pour détruire les hérétiques. Les prisonniers s’élancent vers le combat.

Appelés quelques heures plus tôt par Rayner, des agents travaillant pour lui embarquent dans un pod de débarquement, aux côtés d’ingénieurs et de militaires. Ils sont trois : Aiser Danaran, Torik Heiss, et Boucles d’Or. Cette dernière est une Adepta Mechanicus embauchée par Rayner lors d’une enquête, quelques mois plus tôt. Il lui a demandé de travailler pour elle, et elle a accepté. Elle n’a jamais su pourquoi il l’avait choisie. Ses consignes : assister des prisonniers qui ont été enrôlés par Rayner.

Une fois au sol, les trois agents de Rayner se séparent. Boucles d’Or rejoint un vaisseau de transport qui l’amène en haut de la spire 16. C’est le chaos. Il y a une révolte, et le pilote la dépose en hâte. Une fois récupérée par les militaires, ceux-ci l’amènent à la zone de transit, où elle retrouve les prisonniers qu’elle doit épauler. Elle leur apporte armes et munitions, ainsi que des protections… Une fois équipée, la petite troupe continue sa descente.

Sur le chemin, des barricades, des morts par dizaines, des affrontements entre prisonniers, avec des patrouilles de gardes, des cocktails Molotov qui éclatent. Dans ce capharnaüm, des malades à l’agonie, d’autres qui errent, hagards, avant de se faire lyncher par d’autres prisonniers. Tous les belligérants qui n’ont pu se rabattre vers le secteur 1 ont créé des poches de résistance, dans des abris où ils se sont retranchés, et affrontent à la fois les gardes et la faction des Purs. (Les Purs ont aussi attaqué les Callestan, ceux-ci se sont isolés dans les bains et ont fermé les portes, le temps que les choses se calment.) Au sein de tout ce chaos, la population se terre, terrifiée, désespérée…

Alors qu’ils assistent à la mort d’une (possible) contaminée, une femme vient trouver Venria. Sa jeune sœur a disparu, et on lui a dit de venir la trouver… Elle n’aurait jamais laissé son jeune fils tout seul, elle a dû être enlevée. Mais le temps manque, malheureusement, pour qu’elle puisse s’en occuper.

Mais alors qu’ils s’arrêtent, un ancien lieutenant de Constantine lui tire dessus. Il veut se venger de son chef, qui pour lui, les a abandonnés. Mais l’assassinat est un échec. Le groupe vient rapidement à bout de ces rebelles du Morgus, dans la cohue d’une foule paniquée.

Ils arrivent enfin au sanatorium. Mais ils le découvrent ravagé. Tous les aliénés ont été libérés, et des gardes et des médecins gisent morts. Bizarrement, seul Jarvis Bunt, le survivant d’une attaque Tyranide, est encore dans sa cellule. Le groupe découvre que tout son corps est recouvert de signes ésotériques. Des runes malfaisantes… Mais lorsque Boucles d’Or approche à son tour pour les observer, les symboles disparaissent, comme par enchantement.

C’est alors que le pauvre aliéné se met à hurler. Son corps se boursouffle soudain, et il amorce une horrible déformation. Des bras surnuméraires apparaissent, son visage devient hideux, sa bouche devient une gueule couvertes de crocs aiguisés… Comme si les runes empêchaient sa transformation. Devant les prisonniers horrifiés, Jarvis mute pour devenir un Genestealer. Mais avant que sa transformation ne soit complète, Vrahaxa s’élance, brandissant sa hallebarde énergétique.

Un combat titanesque commence entre les deux colosses. Chaque coup échangé a la force d’un marteau-pilon… Le sol, déjà fragilisé, s’effondre soudain, et les deux adversaires tombent de plusieurs étages, entraînés par leurs poids. Le Templier est victorieux, mais celui-ci a été transpercé par la langue du Genestealer, et contaminé. Il décide de se sacrifier, et déclenche un mécanisme d’autodestruction. L’armure tombe, vide et fumante, sa chair dévorée par des agents chimiques…

Dans un amphithéâtre destiné aux présentations médicales, le groupe se confronte au docteur Saren Kayt, qui est en réalité un sectateur de Khorne. Ils parviennent à le terrasser. Dans ses bureaux, ils découvrent les comptes-rendus de ses expérimentations :

Jarvis Bunt est en réalité un cobaye. Il a été capturé et a subi de nombreuses expérimentations sur un vaisseau laboratoire hérétique. On lui a inoculé des gènes Tyranides. Des runes de contrôle ont ensuite été dessinées sur son corps pour empêcher la propagation de l’agent mutagène et se mettre en phase avec l’esprit-ruche Tyranide. Son esprit a ensuite été reprogrammé pour croire qu’il avait survécu à une attaque Xeno, mais n’a pas supporté à la fois les tortures, les modifications et l’intégration d’une conscience xéno et agressive en lui (l’esprit Tyrnaide lutte en lui pour s’exprimer).

Transféré à la lune pénitentiaire pour un crime factice, il est pris en charge par Saren Kayt, qui a pour mission de contaminer d’autres cobayes. Il crée des générations successives de Genestealers, et prélève des échantillons de gènes à chaque fois, avant de se débarrasser des sujets trop visibles. Il est parvenu, après des années de recherche, à la 4ème génération, qui ne présente plus de caractéristiques morphologiques altérées. Les sujets de la 4ème génération sont donc d’apparence entièrement humaine, mais leur âme est dévouée au Patriarche Tyranide.

Toutefois, l’esprit du Patriarche étant sous contrôle, tous ses ‘descendants’ le sont aussi. Les sectateurs planifient de disséminer ces 4ème génération dans la flotte-ruche et de progressivement la corrompre de l’intérieur au fur et à mesure des échanges génétiques, afin d’en faire une arme de destruction massive ‘téléguidée’.

Ils ont donc contraint Bunt à appeler la flotte Tyranide, afin qu’ils viennent récupérer les sujets d’expérimentation. Mais ils comptent bien faire plus encore : ils comptent utiliser cette attaque Tyranide pour provoquer un bain de sang et invoquer la bénédiction du Seigneur des Crânes.

Au cours de la lente et pénible remontée, ils visitent l’Hospice, qui déborde d’activité. Des apothicaires ont été mobilisés pour juguler la contamination. La zone de quarantaine est à saturation. Et le Morgus, qui a tenté de se débarrasser des corps dans les forges souterraines, s’est vite rendu compte de l’impossibilité de les acheminer de cette manière. Cette solution mobilise trop d’efforts, trop de temps… Ils jettent donc les cadavres dans le puits central, de même que certains malades encore en vie.

L’odeur de la maladie et de la putréfaction imbibe tout. La puanteur est extrême, insupportable. Les six apothicaires dépêchés par l’armée s’acharnent, mais la nature de la maladie leur échappe complètement. Elle mute constamment… L’épidémie se propage, et les symptômes s’accentuent. Pire, des étapes de la maladie sautent pour aller directement à des phases plus virulentes.

Pour lutter contre la propagation, ils ont organisé des points de filtrage, des respirateurs ont été distribués, et les malades sont acheminés vers le secteur 2, qui devient un point de quarantaine, tandis que le secteur 3 réunit les personnes jugées saines…

jeudi 8 janvier 2009

Cast



Boucles d'Or - Adeptus Mechanicus (Axel)
Originaire de Malfi, Boucles d’Or est orpheline, et a dû grandir dans les bas-fonds ténébreux du « Labyrinthe aux Mille Portes ». Elle a vécu une enfance difficile, rejetée, et brimée, même par les autres enfants errants de la ville… Abimée, meurtrie, traumatisée, elle s’est réfugiée dans la solitude. Evitant le contact avec ses semblables, toujours en marge des hommes, et pourtant jalouse des interactions des « autres », elle s’imagina qu’elle n’avait pas de parents. Que la ville était sa mère… Elle en vint à préférer la compagnie des machines, entendant des berceuses dans leur ronronnement, des mots doux dans le bourdonnement des turbines. Les hommes n’étaient que des parasites d’un organisme vivant titanesque, dont les corridors étaient les veines, les machines les organes. C’est au détour d’un de ces couloirs qu’elle rencontra Sarthus. Elle vit en lui la manifestation de la volonté de la ville. Cet Adepte du Mechanicus était un érudit, délivré de la malédiction des émotions. Il appartenait à une secte, le Lagom, dont la croyance était centrée sur l’équilibre, la balance, l’optimisation, le « juste bien ». Et que telle est la voie montrée par l’Omnissiah. Tout doit être modéré. Le courant électrique doit être « juste bien » pour qu’une machine fonctionne, il en va de même pour l’humanité. L’excès, l’Hubris, est un mal, et les émotions en sont le vecteur.
Sous la tutelle de Sarthus, Boucles d’Or s’épanouit, et se consacre entièrement à cette doctrine. Elle est enfin acceptée… Mais le jour de son ordination, alors que ses frères procédaient à une chirurgie destinée de lui ôter ses émotions, l’horreur s’abat sur elle. Elle se réveille sur la table d’opérations, entourée des corps ensanglantés de ses frères. Ils ont tous été massacrés pendant qu’elle gisait inconsciente… Pendant l’enquête, elle est interrogée par un homme, Rayner Sarghunn. Elle lui parle de la Doctrine, de la Voie du Lagom, et il la surnomme Boucles d’Or, car elle refuse de donner son nom, et ne cesse de se réfugier derrière ce concept de « juste bien ». Il lui propose alors de travailler pour lui, de saisir l’opportunité de mettre tous ces mauvais souvenirs derrière elle en quittant Malfi. Et elle finit par accepter. Elle apprend plus tard que Rayner est un officier militaire, descendu dans la Ruche pendant une escale de ravitaillement de sa flotte, et envoyé initialement pour demander de l’aide technique aux Technoprêtres du Lagom. Avant d’arriver sur Géhenne, elle passe six mois à son service, à espionner Tarjis, le navigateur du Commandeur Devlin Roake. Elle vit l’horreur de la guerre contre les Tyranides depuis le vaisseau, avant qu’il ne se translate en urgence vers la lune pénitentiaire…

Constantine - Adeptus Arbites (Matthieu)
Originaire d’Acreage, Constantine était le fils du Seigneur-Palatin Belisarius Narses, héritier de la Maison Narses et vassal du Haut-Roi Gordanus Niceus d’Ascandia. Avant sa naissance, une flotte Void Born se translata dans le système. Belisarius fut envoyé pour parlementer avec ces intrus. Un compromis fut vite trouvé : la famille Void Born O’Dientro apporterait de la technologie aux dirigeants, et recevrait vivres, ravitaillement et hospitalité en échange. Les relations étaient plus que cordiales entre la cour d’Ascandia et les O’Dientro. Belisarius, avec la bénédiction réticente de Gordanus (il voulait lui proposer l'une de ses deux filles, tout juste nées), son ami et frère d’armes, épousa même une jeune femme d’extraction royale, Eynara, qui vint s’installer dans son domaine. De leur union naissaient deux années plus tard Constantine et Sophia, des jumeaux. Mais tout n’était pas aussi idyllique. Le mécontentement grondait. Des nobles, jaloux des privilèges des Narses, complotaient, ralliant des partisans xénophobes suspicieux de ces hors-mondes aux coutumes étranges et probablement hérétiques. Ils murmurèrent dans l’oreille de Gordanus que Belisarius voulait sa place sur le trône. Le Haut-Roi les envoya paître au début, mais petit à petit la suspicion s’insinua insidieusement. Et il finit par se laisser convaincre. Il lança une croisade contre les Narses et leurs alliés hors-mondes. Durant le conflit, Eynara fut tuée sauvagement. Belisarius, ivre de rage, répliqua en attaquant Ascandia, avec l’appui des O’Dientro. Il empala son ami de toujours sur sa lame, avant de mourir à son tour, assassiné malgré sa victoire (normalement, Belisarius aurait dû être nommé Haut-Roi). Privé de leur Seigneur, les troupes Narses commencèrent à se rendre. Les O’Dientro firent alors valoir l’un des droits de leur peuple : le premier né à la famille du père, le deuxième à la famille de la mère. Sophia et Constantine furent alors séparés, la lignée O’Dientro disparut dans la noirceur du ciel, emportant sa sœur avec elle. Mais alors que Constantine allait être exécuté, une flotte impériale arriva pour arbitrer le conflit. Il fut sauvé, mais au prix d’un exil dans un monastère. Il y grandit sans faire de vague, attendant son heure, tandis qu’Acreage s’embourbait dans des luttes de succession meurtrières…
Mais le désir de vengeance ne le quitta jamais. Il organisa avec une poignée de loyalistes un putsch, afin de réclamer le trône, qui lui revenait de droit. Sans héritier pour succéder à Niceus, Constantine restait, malgré tout, le plus proche prétendant. Il reçu même l'appui de l'une des filles de Gordanus, qui proposa un mariage pour faire taire toute contestation. Il tenta d’assassiner Orcan, Prince qui avait usurpé sa place en tant que Seigneur de son domaine et assurait la régence tant que l'héritier n'était pas nommé par l'Administratum. Mais celle tentative échoua. Emprisonné, torturé, il fut condamné pour haute trahison (Orcan bénéficie de nombreux appuis au sein de la hiérarchie impériale). Il fut envoyé sur Géhenne pour y mourir…

Dakka, Fils de Darakkan, Serre du Clan Quetzatan - Guardsman (Cyril)
Dakka est originaire de Fedrid, un monde sauvage luxuriant autant que dangereux, dominé par de profonds canyons recouverts d’une jungle dense et inhospitalière, et parcourus de créatures féroces et impitoyables. Son père, chasseur respecté du clan, l’initie au rôle qui lui sera transmis en héritage. Peu après son rite de passage à l’âge adulte, où il doit traquer et tuer seul un Althak, les dieux descendent à nouveau du ciel, scellant son avenir. Ce vaisseau amène des guerriers, à la recherche de conscrits en vue de combattre à leurs côtés. C’est un grand honneur, et c’est avec fierté que Dakka et son père se séparent, pour qu’il puisse servir le dieu-oiseau. Les mois suivants sont plus qu’éprouvants. Dakka découvre un univers qu’il ne soupçonnait même pas et auquel il n’était pas préparé : des camps d’entraînement de l’Imperium aux mondes sur lesquels il pose son regard, tout le fascine, et en même temps ébranle ses croyances… Le monde est beaucoup plus complexe qu’il ne le pensait, et même si les missionnaires impériaux les avaient guidés vers la connaissance, toute cette imagerie si abstraite devenait tout d’un coup bien réelle. Les quatre années à venir font de Dakka un vétéran de nombreuses guerres, malgré son jeune âge. Il voit les membres de sa tribu mourir au fil des conflits, et il s’endurcit…
C’est alors qu’il embarque sur le Vervilix, un transporteur de troupes, afin de grossir les effectifs d’une garnison sur Fenksworld. Mais malheureusement, des anomalies Warp détournent sa course, et il émerge des courants Warp dans le système maudit de Mara. Personne ne sait ce qui arriva aux passagers du Vervilix, mais les quelques survivants retrouvés quelques jours plus tard, dont Dakka faisait partie, étaient traumatisés au-delà de l’imaginable par ce qu’ils avaient vécu… Nombre d’entre eux se suicidèrent, d’autres furent exécutés, d’autres encore disparurent sans laisser de trace. Dakka, instable, devint alcoolique, agressif, et suite à un homicide, fut traîné devant une cour martiale et condamné à perpétuité sur Géhenne.

Plex - Scum (Bastien)
Plex est originaire du monde-ruche de Baraspine, une planète où sévit une tempête de sable perpétuelle. Les vents mordants peuvent y atteindre plusieurs centaines de kilomètres/heure. Baraspine s'est spécialisé dans la fabrication de poteries et de céramiques de factures exceptionnelles, grâce à la qualité incomparable de ses matériaux. La société y est organisée en castes, avec un spectre assez large, allant de la noblesse au plus haut à des parias au plus bas de l'échelle. Ces parias sont en réalité un peuple à part entière, les Largan. Ils sont considérés comme des mutants, même si leur seule particularité est d'avoir une marque distinctive sur l'iris de leurs yeux. Enfant, il a été recueilli par un mentor Largan, un potier, qui le traitait sévèrement, mais toujours de manière juste. Mais il fut assassiné. Il dut alors, dès l'âge de 8 ans, se débrouiller seul dans la rue, la poussière, et le tumulte des vents féroces. Très tôt, il en vint à mépriser le Culte de l'Empereur et ses écclésiarches décadents. Il décida très jeune qu'une religion qui ne faisait rien pour décourager les persécutions, et parfois même encourageait les actes de violence, envers son peuple, ne méritait pas son respect. Il a en revanche tiré enseignement de la solidarité des Lagran les uns envers les autres. Lors d'une rixe, il tue accidentellement un noble, après l'avoir vu lyncher une femme Largan. Unis, les Largan se fédérèrent alors autour de lui pour le protéger, et rien de semblait pouvoir empêcher une confrontation avec la milice, et le massacre de son peuple. Mais il en fut autrement. Alors que Plex s'avançait pour se livrer aux autorités et aux nobles pour épargner sa communauté, un écclésiarche se prononça en sa faveur. Il ordonna, sous l'autorité de l'Adeptus Ministorum, qu'on épargne le jeune homme, et que tout acte de violence envers les Largan serait désormais considéré hérétique. Toutefois, devant la pression des nobles, l'écclésiarche s'accorda pour dire que Plex devait être puni pour son crime. Il fut jugé et condamné à perpétuité, et envoyé purger sa peine sur la lune pénitentiaire de Géhenne, jusqu'à sa mort.

Ragaana, Fils de Naasha, Œil du Clan Quetzatan - Imperial Psyker (Fabrice)
Ragaana est originaire de Fedrid. Fils de la Chamane Naasha, il est confié dès le plus jeune âge aux Prêtres du Dieu-Oiseau, dans leur monastère de Virahuayna, ancienne ville-temple troglodyte, couvrant tout un flanc de falaise et dédiée aux élus des dieux. Le Clan Quetzatan est le Clan du Dieu-Oiseau, qui surplombe tout et regarde le monde. Son culte occupe les étages supérieurs de la ville-sanctuaire. Les élus de ce clan sont les serviteurs exclusifs de ce dieu. Chacun des 16 autres clans donne ses élus à des monastères de leur dieu tutélaire : Notzac, Peletiti, Chaczoal, etc. Le Dieu-Oiseau est assimilé à une manifestation de l’Empereur-Dieu, comme l’ont dit ses messagers descendus du ciel. Normalement, les élus des dieux deviennent à leur tour des Chamans, mais tous les cent ans, une génération est rappelée par les dieux, et c’est à cette destinée qu’a été préparé Ragaana. Emmené par les envoyés des dieux aux toges grises, il embarque sur leur Vaisseau Noir. Mais il est séparé de ses frères au cours des premières semaines. Choisi pour être éduqué par un Psyker impérial consacré, un sage du nom de Bartholomius Valdivia, il découvrit les secrets du dieu-oiseau, qu’il apprit à appeler l’Empereur-Dieu.
Son mentor et lui débarquèrent sur Archaos, pour poursuivre son apprentissage sur la « planète des philosophes ». Mais un jour, alors que son maître était dans son étude, il entendit un bruit assourdissant, et un vacarme de tempête. En ouvrant la porte, il vit Batholomius flotter dans les airs, ballotté par de violentes bourrasques inexistantes, cinglé par des éclairs mauves et silencieux. Ses yeux et sa bouche vomissaient des lueurs infernales. D’autres disciples affluèrent, affolés. Soudain, la barrière qu’avait érigé Valvidia dans une ultime tentative de contenir le mal, céda, et le Warp déferla tout autour. Ragaana fut submergé, lui aussi envahi par des voix horribles, inhumaines et pourtant séductrices, alors que sa chair subissait mille souffrances… Il perdit connaissance.
Lorsqu’il revint à lui, la pièce avait été vitrifiée. Seul le cadavre fumant et carbonisé de feu son mentor subsistait au centre de la pièce, sur le sol rougeoyant. Les disciples survivants regardèrent Ragaana avec effroi, et les grands maîtres ne tardèrent pas à l’enfermer. Des gens vinrent alors, après des semaines d’enfermement, et il fut à nouveau mené sur un vaisseau, ligoté, bâillonné. Quelques jours plus tard, il atterrissait sur Géhenne…

Venria - Adepta Sororitas (Thomas)
Venria est arrivée à la Schola Progenium de Veneris à l’âge de cinq ans, une enfant parmi des milliers d’autres orphelins. De son passé, aucun souvenir ne subsiste, sauf quelques impressions fugaces : de hautes montagnes noires enneigées, la caresse d’une fourrure sur ses joues et la morsure du froid... Elle vécut une enfance austère, faite de prières, de rudes tâches quotidiennes, de silence. Une vie monacale, lente, rythmée par les messes, les longues leçons de catéchisme, et le grattement de la plume sur le parchemin, alors qu’elle est assise à son pupitre et exécute ses enluminures. Une existence de quiétude et d’ennui. Mais contrairement aux autres enfants, elle ne dormait pas dans les dortoirs communs, et était supervisée par des précepteurs attitrés. Tout contact avec les autres enfants était proscrite, et chacun de ses faits et gestes surveillé avec attention.
Mais cette tranquillité sera de courte durée. Deux ans après son arrivée, les sœurs du couvent reçoivent la visite d’une délégation de l’Adepta Sororitas, de l’Ordre Militant de Notre Dame des Martyres. Venria est fascinée par ces guerrières vêtues d’une armure et d’une cape noires aux revers rouges et aux liserés blancs, autant que terrifiée par les armes couleur sang qu’elles portent à la ceinture. L’une d’elles, la Chanoinesse Calladria de la Commanderie du Monde-Temple de Drusus, passe dans les rangs des orphelines, en sélectionnant les plus prometteuses, puis se dirige vers Venria, maintenue à l’écart entre deux nonnes qui ont fait vœu de silence. Calladria regarde Venria et la jauge du regard. Elle est chétive, timide… Mais la Chanoinesse la choisit malgré tout.
Les Sœurs des Batailles emmènent la jeune fille sur Sentinel, un monde de poussière et de déserts de sel, aride, mortel. Là, elle et les autres enfants subissent un entraînement aux antipodes de ce qu’elle avait connu sur Veneris. Contrairement au monastère, elle vit avec les autres aspirantes, et rapidement, se forge des amitiés avec ses sœurs d’armes. Au sein de la commanderie, tout n’est qu’exercices, entraînements et combats, et cette rudesse soude les aspirantes. De nombreuses années passent, et avec, viennent son ordination et ses premières missions de représentation et d’escorte. Venria n’est ni la plus douée, ni la plus robuste, mais Calladria lui confie qu’elle a quelque chose de spécial, une aura particulière, qui inconsciemment appelle la sympathie et la loyauté de ses sœurs…
Mais tout finit par basculer. Lors d’une banale mission d’escorte d’un Ecclésiarque, quelque chose se passe. Elle n’en a aucun souvenir. Elle reprend soudain conscience, tenant sa lame ensanglantée, le corps de l’Ecclésiarque à ses pieds. Ses sœurs la regardent avec effroi et incompréhension. Un combat s’engage entre les sœurs, qui prennent automatiquement le parti de la meurtrière, et les frères miliciens qui servaient de gardes du corps au prêtre.
Suite à l’altercation, elles sont enfermées séparément, et jugées individuellement. Venria est reconnue coupable, excommuniée, et condamnée à une peine à perpétuité. Avant d’être emmenée, Calladria, malgré la douleur qu’elle éprouve, lui adresse un bref et étrange signe de tête, comme motivé par du respect.

Dark Heresy - Anathema, Part.3

Samedi 3 janvier s'est tenue la deuxième session de Dark Heresy - Anathema.

Joueurs présents : Thomas, Matthieu, Fabrice, Cyril, Axel

La prochaine séance est prévue samedi 21 février.

Dark Heresy - Anathema, Part.1 : Résumé 2




Le Commandeur Devlin Roake explique la situation : il n’a pas suffisamment d’effectifs pour lutter contre la Flotte-Ruche Tyranide, et le Chapitre Astartes des Tridents a subi de lourdes pertes lors du précédent engagement contre les nuées xénomorphes. Il a donc besoin des prisonniers pour venir grossir les rangs de l’armée. Mais il craint que certains ne cèdent à la peur et cherchent à fuir. Réguler une insurrection est une distraction qu’ils ne peuvent se permettre. Il a donc confié à son secrétaire personnel, Rayner, la tâche de sélectionner certaines personnes pour surveiller la population, et venir les prévenir en cas de danger.

Les prisonniers acceptent cette mission. Le Commandeur les remercie, et demande à Rayner de les briefer. En sortant, ils entendent l’astropathe dire au Commandeur qu’elle a tenté de joindre les autorités religieuses du monde-sanctuaire, mais que celles-ci n’ont toujours pas répondu…

Dans l’antichambre, Rayner fournit aux prisonniers un mandat et un laissez-passer officiel, et leur demande de lui faire un rapport journalier, même des détails qui leur paraissent anodins. Les prisonniers sont alors reconduits au point de passage vers la prison.

Une fois revenu à ses quartiers, Constantine reçoit la visite de son assistant : une réunion est prévue entre les dirigeants des différents Cartels de la spire, afin de s’entretenir de la suite des événements. La déclaration du Commandeur a provoqué nombre de défections au sein de leurs membres, leurrés par cette offre de liberté, et leur mainmise sur la spire s’effrite.

A l’hospice de fortune, les médecins traitent les blessés, mais aussi nombre de patients affectés par les effluves du Warp, et qui ne semblent pas se remettre aussi bien que les autres. Ragaana perçoit chez les malades la teinte du Warp, et conseille aux doctes de les isoler, car il craint que leur état ne soit contagieux. Venria et lui les aideront comme ils peuvent pour soigner les alités.

Dakka, quant à lui, se rend à la cantine. Quelqu’un, pris de nausée, vomit. Des hommes du Cartel Tarsus (originaires de la ruche du même nom) font une annonce à l’assistance : tous les prisonniers sont mandés dans les carrières, dans quelques heures. Il entend aussi, près de lui, quelqu’un dire qu’un cadavre avait été retrouvé mort dans les douches communes, décapité… Les rumeurs vont bon train : ce serait une attaque d’Orks, d’Eldars… Mais quelqu’un murmure que non, que ce sont des Tyranides. Prêtant l’oreille, Dakka entend dire le prisonnier qu’un survivant d’une attaque Tyranide est dans la prison, dans le Sanatorium. Il serait devenu fou…

Une jeune femme vient trouver Venria. Son amie a disparu sans laisser de trace. La jeune femme demande à la Sororitas de l’aider à la retrouver… Venria la suit à sa cellule. Celle-ci est impeccable. Beaucoup trop, d’ailleurs. Il y a des bibelots de valeur, un nécessaire de toilette. Dans la cellule attenante, un homme lui dit qu’elle était une pute à la solde du Tarsus, qui plus est, la favorite d’Avtas Wayton, le chef de la faction. Venria dit à la jeune femme de ne pas s’inquiéter, elle la retrouvera.

L’ambiance générale est à la peur. Malgré cette liberté qu’ils touchent du bout des doigts, nombre des détenus savent aussi que la mort est tout aussi proche. L’humeur est morose, et alors que les heures passent, une sombre terreur semble affecter la population. Certains réagissent par un regain de ferveur, priant l’Empereur-Dieu, d’autres deviennent irritables.

Le groupe décide de faire part de ces premières informations à Rayner. Celui-ci les écoute religieusement, ainsi que leurs conseils : la population a besoin d’espoir, d’être rassurée, d’être motivée encore plus. Rayner leur dit qu’il s’occupera de cela et prend congé. Mais alors qu’ils s’apprêtent à partir, un garde aux couleurs de l’Arbites vient les trouver. Ils doivent le suivre.

Ils sont alors amenés dans les appartements du Haut-Gouverneur Balthezar Aathoren. Celui-ci leur demande de lui rapporter tout ce qu’ils disent au commandement de la flotte. Dans les moindres détails. Le groupe refuse, car il ne souhaite trahir l’Imperium. Mais alors qu’ils discutent, une fillette entre pour se jeter dans ses bras, suivie de sa mère et de son garde du corps. Le Gouverneur les fustige, tout en gardant les prisonniers en ligne de mire, une main sur son arme. Une fois l’incident passé, le Haut-Gouverneur leur montre alors un médaillon. Venria le reconnait comme celui de l’Ordo Xenos. Le Haut-Gouverneur est un Inquisiteur !

Le groupe, réalisant que l’homme qui se tient devant eux est hiérarchiquement plus élevé que le Commandeur, accepte de jouer double-jeu. Ils quittent les étages supérieurs de la spire pour replonger dans le chaos du pénitencier.

L’heure de la rencontre entre les factions sonne enfin. Le groupe descend dans les carrières et Constantine s’assoit à la table de discussion. Sont présents tous les dignitaires des Cartels.

Pour le Tarsus :
Avtas Wayton
Ses lieutenants Seltus Korben et Skashka Testolhen
Seul Scar est absent

Le Tarsus a une politique agressive, en cherchant à se rendre indispensable en tout : distribution de vivres, de médicaments, etc. Ses membres sont pour la plupart issus de la Ruche Tarsus de la planète-capitale Scintilla. Ils s’estiment plus importants que tous les autres, étant venus du monde le plus développé du Secteur.

Pour les Callestan :
Qef
Ses lieutenants Mib et Sabarro

Des mutants tolérés, issus de la planète Callia, monde aquatique. Les humains qui y vivent ont évolué, ils ont une peau squameuse, tachetée, et des yeux entièrement noirs et huileux. Ils ont investi le quartiers des bains, qu’ils gardent fonctionnels et où ils allument des feux pour humidifier l’air pour hydrater leur peau.

Pour les Purs :
Jonas Bikkendrill
Ses lieutenants Sloat et Ragrissun

Les Purs sont une faction hautement xénophobe, particulièrement avec les mutants, même autorisés par l’Imperium. Ils haïssent les Callestan. Qui plus est, ils entretiennent de bonnes relations avec les gardes, agissant souvent sur leurs ordres, et leur apportant un certain pourcentage de leurs recettes contre une certaine liberté d’action et clémence de leur part. Là où les gardes sont impuissants, ils demandent aux Purs d’agir à leur place, surtout depuis qu’ils ont déserté les zones de vie de la spire. Ce sont aussi des fanatiques extrémistes du Culte de l’Empereur.

Pour les Galémeitès :
Reivark
Ses lieutenants Arbatan et Oghul

Les Galémeitès étaient autrefois réputés pour faire des esclaves d’exception, achetés à prix d’or par les riches nobles du Secteur. Mais ceux-ci découvrirent que les Galémeitès avaient créé un réseau d’information et d’espionnage, afin de les faire chanter et les extorquer. Depuis les centres de formation, ils étaient endoctrinés, et restaient loyaux une fois au service des nobles, communiquant leurs secrets les plus jalousement gardés (les nobles ont fait l’erreur de ne pas les considérer comme des êtres humains, et les Galémeitès ont exploité cette faille). Le centre de formation fut purgé pour l’exemple, et tous les survivants exilés sur Géhenne, en masse. Ils se réorganisèrent en faction.

Le Morgus de Constantine, quant à lui, a effectué son essor sur le domaine des morts. S’occupant de les préparer, de procéder aux rites d’usage, aux enterrements, et en général, à l’assainissement de la spire, le Cartel a été progressivement bien considéré par la population, et s’est appuyé sur cela pour prospérer et commencer à exercer une influence certaine sur les autres factions.

C’est à l’initiative du Tarsus que cette assemblée exceptionnelle a été mobilisée, malgré les différends. Ce sont aussi eux qui ont convié la population à venir entendre les résultats de cette session.

Ils proposent de prendre les armes pour mener une insurrection contre les soldats de l’Imperium, d’investir le spatioport, de prendre le contrôle de vaisseaux afin de s’enfuir.

En effet, ils disposent d’informations : les familles du personnel sont en train d’être évacuées. Pourquoi pas eux ? Il y a parmi les prisonniers des enfants, des générations qui n’ont pas commis d’autre crime que de naître ici. Ceux-ci n’ont-ils pas aussi droit de partir ?

A cela, les Purs hurlent à la trahison. Mais Jonas est pris de court. L’un de ses propres lieutenants, Ragrissun, s’est rallié au Tarsus, pour pouvoir survivre. Sloat, son second bras droit, tire une arme pour tuer Ragrissun, mais il est tué avant d’avoir réussi à tirer. Wayton met Jonas aux arrêts. Il ne peut pas prendre le risque qu’il aille prévenir les gardes de cette opération.

Rapidement, le Morgus tente de calmer le jeu. Mais le Tarsus abat son premier atout : ils savent que Constantine converse avec les autorités, et négocie pour lui et quelques compagnons un billet vers la liberté.

Le Morgus réplique que le Tarsus veut faire la même chose. S’octroyer un passage au détriment des autres. Ce à quoi Skashka répond qu’il cèdera sa place à un innocent, qui mérite plus de vivre que lui.

Le Morgus revient à la charge. Ils ont tenté de fuir. Mais c’est impossible, toute tentative se soldera par un massacre. Le Tarsus réplique que rester ici signifie aussi la mort. Les soldats de l’Imperium veulent faire d’eux de la simple chair à canon. Personne n’est dupe autour de la table. C’est effectivement ce qui va se passer. Des millions d’hommes et de femmes sous armés vont se faire exterminer.

Les Galémeitès acquiescent : l’Imperium n’a rien à faire de leurs vies. Ils quittent la table, en soutenant le Tarsus.

Les Callestan sont plus modérés. Ils attendent plus de précisions sur leur plan. Le Tarsus a contacté un pilote de vaisseau qui n’a aucune envie de traîner dans les parages. Avec certains gardes du même avis, ils comptent descendre pour embarquer autant de combattants que possible et les amener au spatioport. Une fois le spatioport sécurisé, il fera des convois pour amener le maximum de personnes possibles dans les vaisseaux de voyage sidéral et partir…

Ils abattent un second atout : un ancien militaire fait part de son opinion. Selon lui, l’armée ne gaspillera aucune munition pour les empêcher de partir. L’attaque Tyranide mobilisera tous leurs efforts et leurs munitions. Ils n’auront que faire de quelques fuyards.

Mais Venria fait voler en éclats sa démonstration. Contrairement à ce que dit l’ex-officier, ils détruiront l’intégralité de la spire, pour donner un exemple aux autres potentiels déserteurs. Ne pas intervenir encouragerait les rébellions. En frappant un grand coup, ils s’assurent l’obéissance des autres spires.

Les Callestan sont convaincus par l’argument de la Sœur. Rageur, Avtas déclare qu’une nouvelle session aura lieu dans huit heures, afin de peaufiner leur plan, et promet, sur son honneur, de ne rien tenter dans l’intervalle. Après cette seconde réunion, ce sera chacun pour soi.

Lors de la dure remontée, ils passent au Sanitorium. Le groupe espère récolter des informations sur les Tyranides auprès du survivant, afin d’avoir de nouveaux arguments lors de la prochaine réunion. Ils rencontrent Jarvis Bunt, un patient terrifié par les insectes, et comprennent qu’ils ne pourront rien en tirer. Un médecin fait alors irruption dans la cellule. Il s’agit du docteur Saren Kayt, et il demande ce que les prisonniers font ici. Ils produisent le laissez-passer officiel. Le médecin leur apporte le dossier du patient. Celui-ci a survécu à une attaque sur le vaisseau marchand sur lequel il officiait. Il s’est terré dans une cachette en attendant que les choses se calment, après avoir été témoin de la mort horrible de l’équipage. Il ne leur sera d’aucune aide… Mais Ragaana regarde le patient par le biais de la psyniscience. Il perçoit des effluves du Warp émanant de lui, ainsi que du psycho-salvateur. Il sait qu’il ne l’aurait jamais vu s’il n’y avait eu ces perturbations Warp plus tôt, car son aura de dissimulation était magnifiquement élaborée. Pris d’un peur soudaine, il dit aux autres que partir serait préférable.

Une fois en dehors de l’asile, il leur explique ce qu’il a ressenti. Ils décident alors d’aller avertir directement l’Inquisiteur. Ce faisant, ils voient qu’il y a un attroupement dans la prison. La foule s’est massée. Le Commandeur termine son discours, et fait entrer des Astartes. La foule exulte : nul, ici, n’aurait eu en temps normal la chance de croiser la route de ces guerriers légendaires. Des demi-dieux parmi les mortels. Tous ses précipitent pour les toucher, et les Astartes se laissent approcher, ils le devinent, comme Rayner leur a demandé.

En même temps, Lieira Tien annonce une bonne nouvelle : les renforts arriveront plus tôt que prévu.

Pour appuyer encore plus cette démonstration de force, destinée à enthousiasmer les foules et à susciter l’espoir et le désir de combattre, le Commandeur fait descendre deux Titans de classe Imperator sur le sol de la lune. Des machines de destruction colossales, qui « éventreront les rangs ennemis ». La population scande son allégresse, et remercient l’Empereur-Dieu pour sa miséricorde.

Une chose est sûre, Rayner est diablement efficace…

Mais alors que le vaisseau impérial amenant le Commandeur et les Astartes commence à partir faire la tournée des autres spires, il fait soudain machine-arrière. En effet, un vaisseau vient vers la spire, en provenance du Sanctuaire. Un vieux prisonnier crie de joie, c’est le vaisseau de la Matriarche du Sanctuaire. L’envoyée du Benedictus (le grand-prêtre du monde-temple).

Le groupe tente de contacter le Haut-Gouverneur, mais ils apprennent que celui-ci est indisponible. Malgré l’urgence de la situation, ils décident de prendre quelques heures de repos, dans les quartiers de Constantine, sous bonne garde. Sur le chemin, ils croisent un prêtre aux vêtements richement ornés, entourés de guerriers aux armures étranges frappé du symbole de l’arbre étoilé, ainsi que deux imposants gardes, semble-t-il aussi massifs que des Astartes. La procession descend vers la base de la spire.

Mais il ne sera pas aussi reposant que prévu. Ils entendent un léger grabuge. Aucun des gardes ne répond. Ils s’arment. C’est alors qu’un des murs vole en éclats. Une femme au teint pâle entre, deux couteaux ensanglantés dans les mains. Ils parviennent à la tuer, mais remarquent qu’une gueule acérée, jaillissant de son épaule, psalmodie. Ils résistent à la compulsion psychique qui a pour but de les faire s’entretuer, mais il y a face à eux la preuve que le chaos agit dans les murs de cette spire…

Mais ils découvrent en sortant des quartiers du Morgus qu'une insurrection, menée par le Tarsus et les Galémeitès sévit dans la prison. Une attaque a été lancée contre les hauteurs de la spire par ces deux factions, avec l'appui de quelques non-alignés et des renégats du Morgus. Mais la rébellion a été écrasée dans l'œuf par les gardes, et les insurgés comptent de nombreuses victimes. Ils se sont repliés dans le secteur 1 et se sont barricadés...

Ils s’élancent vers les quartiers résidentiels, mais sont refoulés. Rayner les fait finalement passer, entendant qu’ils souhaitent avertir le gouverneur d’un grand danger, mais hausse un sourcil : le gouverneur, pas lui ?

Ensemble, ils vont le trouver dans ses appartements, et Rayner produit un sceau qui lui autorise d’entrer. Les gardes devant la porte sont aussi frappés du symbole de l’arbre étoilé.
A l’intérieur, la Matriarche s’entretient avec le gouverneur, sous la protection de deux colosses armurés.