jeudi 8 janvier 2009
Dark Heresy - Anathema, Part.1 : Résumé 2
Le Commandeur Devlin Roake explique la situation : il n’a pas suffisamment d’effectifs pour lutter contre la Flotte-Ruche Tyranide, et le Chapitre Astartes des Tridents a subi de lourdes pertes lors du précédent engagement contre les nuées xénomorphes. Il a donc besoin des prisonniers pour venir grossir les rangs de l’armée. Mais il craint que certains ne cèdent à la peur et cherchent à fuir. Réguler une insurrection est une distraction qu’ils ne peuvent se permettre. Il a donc confié à son secrétaire personnel, Rayner, la tâche de sélectionner certaines personnes pour surveiller la population, et venir les prévenir en cas de danger.
Les prisonniers acceptent cette mission. Le Commandeur les remercie, et demande à Rayner de les briefer. En sortant, ils entendent l’astropathe dire au Commandeur qu’elle a tenté de joindre les autorités religieuses du monde-sanctuaire, mais que celles-ci n’ont toujours pas répondu…
Dans l’antichambre, Rayner fournit aux prisonniers un mandat et un laissez-passer officiel, et leur demande de lui faire un rapport journalier, même des détails qui leur paraissent anodins. Les prisonniers sont alors reconduits au point de passage vers la prison.
Une fois revenu à ses quartiers, Constantine reçoit la visite de son assistant : une réunion est prévue entre les dirigeants des différents Cartels de la spire, afin de s’entretenir de la suite des événements. La déclaration du Commandeur a provoqué nombre de défections au sein de leurs membres, leurrés par cette offre de liberté, et leur mainmise sur la spire s’effrite.
A l’hospice de fortune, les médecins traitent les blessés, mais aussi nombre de patients affectés par les effluves du Warp, et qui ne semblent pas se remettre aussi bien que les autres. Ragaana perçoit chez les malades la teinte du Warp, et conseille aux doctes de les isoler, car il craint que leur état ne soit contagieux. Venria et lui les aideront comme ils peuvent pour soigner les alités.
Dakka, quant à lui, se rend à la cantine. Quelqu’un, pris de nausée, vomit. Des hommes du Cartel Tarsus (originaires de la ruche du même nom) font une annonce à l’assistance : tous les prisonniers sont mandés dans les carrières, dans quelques heures. Il entend aussi, près de lui, quelqu’un dire qu’un cadavre avait été retrouvé mort dans les douches communes, décapité… Les rumeurs vont bon train : ce serait une attaque d’Orks, d’Eldars… Mais quelqu’un murmure que non, que ce sont des Tyranides. Prêtant l’oreille, Dakka entend dire le prisonnier qu’un survivant d’une attaque Tyranide est dans la prison, dans le Sanatorium. Il serait devenu fou…
Une jeune femme vient trouver Venria. Son amie a disparu sans laisser de trace. La jeune femme demande à la Sororitas de l’aider à la retrouver… Venria la suit à sa cellule. Celle-ci est impeccable. Beaucoup trop, d’ailleurs. Il y a des bibelots de valeur, un nécessaire de toilette. Dans la cellule attenante, un homme lui dit qu’elle était une pute à la solde du Tarsus, qui plus est, la favorite d’Avtas Wayton, le chef de la faction. Venria dit à la jeune femme de ne pas s’inquiéter, elle la retrouvera.
L’ambiance générale est à la peur. Malgré cette liberté qu’ils touchent du bout des doigts, nombre des détenus savent aussi que la mort est tout aussi proche. L’humeur est morose, et alors que les heures passent, une sombre terreur semble affecter la population. Certains réagissent par un regain de ferveur, priant l’Empereur-Dieu, d’autres deviennent irritables.
Le groupe décide de faire part de ces premières informations à Rayner. Celui-ci les écoute religieusement, ainsi que leurs conseils : la population a besoin d’espoir, d’être rassurée, d’être motivée encore plus. Rayner leur dit qu’il s’occupera de cela et prend congé. Mais alors qu’ils s’apprêtent à partir, un garde aux couleurs de l’Arbites vient les trouver. Ils doivent le suivre.
Ils sont alors amenés dans les appartements du Haut-Gouverneur Balthezar Aathoren. Celui-ci leur demande de lui rapporter tout ce qu’ils disent au commandement de la flotte. Dans les moindres détails. Le groupe refuse, car il ne souhaite trahir l’Imperium. Mais alors qu’ils discutent, une fillette entre pour se jeter dans ses bras, suivie de sa mère et de son garde du corps. Le Gouverneur les fustige, tout en gardant les prisonniers en ligne de mire, une main sur son arme. Une fois l’incident passé, le Haut-Gouverneur leur montre alors un médaillon. Venria le reconnait comme celui de l’Ordo Xenos. Le Haut-Gouverneur est un Inquisiteur !
Le groupe, réalisant que l’homme qui se tient devant eux est hiérarchiquement plus élevé que le Commandeur, accepte de jouer double-jeu. Ils quittent les étages supérieurs de la spire pour replonger dans le chaos du pénitencier.
L’heure de la rencontre entre les factions sonne enfin. Le groupe descend dans les carrières et Constantine s’assoit à la table de discussion. Sont présents tous les dignitaires des Cartels.
Pour le Tarsus :
Avtas Wayton
Ses lieutenants Seltus Korben et Skashka Testolhen
Seul Scar est absent
Le Tarsus a une politique agressive, en cherchant à se rendre indispensable en tout : distribution de vivres, de médicaments, etc. Ses membres sont pour la plupart issus de la Ruche Tarsus de la planète-capitale Scintilla. Ils s’estiment plus importants que tous les autres, étant venus du monde le plus développé du Secteur.
Pour les Callestan :
Qef
Ses lieutenants Mib et Sabarro
Des mutants tolérés, issus de la planète Callia, monde aquatique. Les humains qui y vivent ont évolué, ils ont une peau squameuse, tachetée, et des yeux entièrement noirs et huileux. Ils ont investi le quartiers des bains, qu’ils gardent fonctionnels et où ils allument des feux pour humidifier l’air pour hydrater leur peau.
Pour les Purs :
Jonas Bikkendrill
Ses lieutenants Sloat et Ragrissun
Les Purs sont une faction hautement xénophobe, particulièrement avec les mutants, même autorisés par l’Imperium. Ils haïssent les Callestan. Qui plus est, ils entretiennent de bonnes relations avec les gardes, agissant souvent sur leurs ordres, et leur apportant un certain pourcentage de leurs recettes contre une certaine liberté d’action et clémence de leur part. Là où les gardes sont impuissants, ils demandent aux Purs d’agir à leur place, surtout depuis qu’ils ont déserté les zones de vie de la spire. Ce sont aussi des fanatiques extrémistes du Culte de l’Empereur.
Pour les Galémeitès :
Reivark
Ses lieutenants Arbatan et Oghul
Les Galémeitès étaient autrefois réputés pour faire des esclaves d’exception, achetés à prix d’or par les riches nobles du Secteur. Mais ceux-ci découvrirent que les Galémeitès avaient créé un réseau d’information et d’espionnage, afin de les faire chanter et les extorquer. Depuis les centres de formation, ils étaient endoctrinés, et restaient loyaux une fois au service des nobles, communiquant leurs secrets les plus jalousement gardés (les nobles ont fait l’erreur de ne pas les considérer comme des êtres humains, et les Galémeitès ont exploité cette faille). Le centre de formation fut purgé pour l’exemple, et tous les survivants exilés sur Géhenne, en masse. Ils se réorganisèrent en faction.
Le Morgus de Constantine, quant à lui, a effectué son essor sur le domaine des morts. S’occupant de les préparer, de procéder aux rites d’usage, aux enterrements, et en général, à l’assainissement de la spire, le Cartel a été progressivement bien considéré par la population, et s’est appuyé sur cela pour prospérer et commencer à exercer une influence certaine sur les autres factions.
C’est à l’initiative du Tarsus que cette assemblée exceptionnelle a été mobilisée, malgré les différends. Ce sont aussi eux qui ont convié la population à venir entendre les résultats de cette session.
Ils proposent de prendre les armes pour mener une insurrection contre les soldats de l’Imperium, d’investir le spatioport, de prendre le contrôle de vaisseaux afin de s’enfuir.
En effet, ils disposent d’informations : les familles du personnel sont en train d’être évacuées. Pourquoi pas eux ? Il y a parmi les prisonniers des enfants, des générations qui n’ont pas commis d’autre crime que de naître ici. Ceux-ci n’ont-ils pas aussi droit de partir ?
A cela, les Purs hurlent à la trahison. Mais Jonas est pris de court. L’un de ses propres lieutenants, Ragrissun, s’est rallié au Tarsus, pour pouvoir survivre. Sloat, son second bras droit, tire une arme pour tuer Ragrissun, mais il est tué avant d’avoir réussi à tirer. Wayton met Jonas aux arrêts. Il ne peut pas prendre le risque qu’il aille prévenir les gardes de cette opération.
Rapidement, le Morgus tente de calmer le jeu. Mais le Tarsus abat son premier atout : ils savent que Constantine converse avec les autorités, et négocie pour lui et quelques compagnons un billet vers la liberté.
Le Morgus réplique que le Tarsus veut faire la même chose. S’octroyer un passage au détriment des autres. Ce à quoi Skashka répond qu’il cèdera sa place à un innocent, qui mérite plus de vivre que lui.
Le Morgus revient à la charge. Ils ont tenté de fuir. Mais c’est impossible, toute tentative se soldera par un massacre. Le Tarsus réplique que rester ici signifie aussi la mort. Les soldats de l’Imperium veulent faire d’eux de la simple chair à canon. Personne n’est dupe autour de la table. C’est effectivement ce qui va se passer. Des millions d’hommes et de femmes sous armés vont se faire exterminer.
Les Galémeitès acquiescent : l’Imperium n’a rien à faire de leurs vies. Ils quittent la table, en soutenant le Tarsus.
Les Callestan sont plus modérés. Ils attendent plus de précisions sur leur plan. Le Tarsus a contacté un pilote de vaisseau qui n’a aucune envie de traîner dans les parages. Avec certains gardes du même avis, ils comptent descendre pour embarquer autant de combattants que possible et les amener au spatioport. Une fois le spatioport sécurisé, il fera des convois pour amener le maximum de personnes possibles dans les vaisseaux de voyage sidéral et partir…
Ils abattent un second atout : un ancien militaire fait part de son opinion. Selon lui, l’armée ne gaspillera aucune munition pour les empêcher de partir. L’attaque Tyranide mobilisera tous leurs efforts et leurs munitions. Ils n’auront que faire de quelques fuyards.
Mais Venria fait voler en éclats sa démonstration. Contrairement à ce que dit l’ex-officier, ils détruiront l’intégralité de la spire, pour donner un exemple aux autres potentiels déserteurs. Ne pas intervenir encouragerait les rébellions. En frappant un grand coup, ils s’assurent l’obéissance des autres spires.
Les Callestan sont convaincus par l’argument de la Sœur. Rageur, Avtas déclare qu’une nouvelle session aura lieu dans huit heures, afin de peaufiner leur plan, et promet, sur son honneur, de ne rien tenter dans l’intervalle. Après cette seconde réunion, ce sera chacun pour soi.
Lors de la dure remontée, ils passent au Sanitorium. Le groupe espère récolter des informations sur les Tyranides auprès du survivant, afin d’avoir de nouveaux arguments lors de la prochaine réunion. Ils rencontrent Jarvis Bunt, un patient terrifié par les insectes, et comprennent qu’ils ne pourront rien en tirer. Un médecin fait alors irruption dans la cellule. Il s’agit du docteur Saren Kayt, et il demande ce que les prisonniers font ici. Ils produisent le laissez-passer officiel. Le médecin leur apporte le dossier du patient. Celui-ci a survécu à une attaque sur le vaisseau marchand sur lequel il officiait. Il s’est terré dans une cachette en attendant que les choses se calment, après avoir été témoin de la mort horrible de l’équipage. Il ne leur sera d’aucune aide… Mais Ragaana regarde le patient par le biais de la psyniscience. Il perçoit des effluves du Warp émanant de lui, ainsi que du psycho-salvateur. Il sait qu’il ne l’aurait jamais vu s’il n’y avait eu ces perturbations Warp plus tôt, car son aura de dissimulation était magnifiquement élaborée. Pris d’un peur soudaine, il dit aux autres que partir serait préférable.
Une fois en dehors de l’asile, il leur explique ce qu’il a ressenti. Ils décident alors d’aller avertir directement l’Inquisiteur. Ce faisant, ils voient qu’il y a un attroupement dans la prison. La foule s’est massée. Le Commandeur termine son discours, et fait entrer des Astartes. La foule exulte : nul, ici, n’aurait eu en temps normal la chance de croiser la route de ces guerriers légendaires. Des demi-dieux parmi les mortels. Tous ses précipitent pour les toucher, et les Astartes se laissent approcher, ils le devinent, comme Rayner leur a demandé.
En même temps, Lieira Tien annonce une bonne nouvelle : les renforts arriveront plus tôt que prévu.
Pour appuyer encore plus cette démonstration de force, destinée à enthousiasmer les foules et à susciter l’espoir et le désir de combattre, le Commandeur fait descendre deux Titans de classe Imperator sur le sol de la lune. Des machines de destruction colossales, qui « éventreront les rangs ennemis ». La population scande son allégresse, et remercient l’Empereur-Dieu pour sa miséricorde.
Une chose est sûre, Rayner est diablement efficace…
Mais alors que le vaisseau impérial amenant le Commandeur et les Astartes commence à partir faire la tournée des autres spires, il fait soudain machine-arrière. En effet, un vaisseau vient vers la spire, en provenance du Sanctuaire. Un vieux prisonnier crie de joie, c’est le vaisseau de la Matriarche du Sanctuaire. L’envoyée du Benedictus (le grand-prêtre du monde-temple).
Le groupe tente de contacter le Haut-Gouverneur, mais ils apprennent que celui-ci est indisponible. Malgré l’urgence de la situation, ils décident de prendre quelques heures de repos, dans les quartiers de Constantine, sous bonne garde. Sur le chemin, ils croisent un prêtre aux vêtements richement ornés, entourés de guerriers aux armures étranges frappé du symbole de l’arbre étoilé, ainsi que deux imposants gardes, semble-t-il aussi massifs que des Astartes. La procession descend vers la base de la spire.
Mais il ne sera pas aussi reposant que prévu. Ils entendent un léger grabuge. Aucun des gardes ne répond. Ils s’arment. C’est alors qu’un des murs vole en éclats. Une femme au teint pâle entre, deux couteaux ensanglantés dans les mains. Ils parviennent à la tuer, mais remarquent qu’une gueule acérée, jaillissant de son épaule, psalmodie. Ils résistent à la compulsion psychique qui a pour but de les faire s’entretuer, mais il y a face à eux la preuve que le chaos agit dans les murs de cette spire…
Mais ils découvrent en sortant des quartiers du Morgus qu'une insurrection, menée par le Tarsus et les Galémeitès sévit dans la prison. Une attaque a été lancée contre les hauteurs de la spire par ces deux factions, avec l'appui de quelques non-alignés et des renégats du Morgus. Mais la rébellion a été écrasée dans l'œuf par les gardes, et les insurgés comptent de nombreuses victimes. Ils se sont repliés dans le secteur 1 et se sont barricadés...
Ils s’élancent vers les quartiers résidentiels, mais sont refoulés. Rayner les fait finalement passer, entendant qu’ils souhaitent avertir le gouverneur d’un grand danger, mais hausse un sourcil : le gouverneur, pas lui ?
Ensemble, ils vont le trouver dans ses appartements, et Rayner produit un sceau qui lui autorise d’entrer. Les gardes devant la porte sont aussi frappés du symbole de l’arbre étoilé.
A l’intérieur, la Matriarche s’entretient avec le gouverneur, sous la protection de deux colosses armurés.
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