mercredi 14 janvier 2009

Dark Heresy - Anathema, Part. 2 : Résumé 2




Lorsqu’ils arrivent au point de passage instauré par l’armée et les gardes, le groupe est braqué par ces derniers, qui leur demande de déposer les armes et de se constituer prisonniers. Le Capitaine Harren et le général Volstorn sont à l’origine de cet ordre. En effet, Rayner n’a réussi à contacter l’état major qu’après le début de l’opération de pacification du secteur 1. Les deux militaires ont été contraints de rappeler leurs hommes, mais à cause de cela, des hommes ont été capturés et pris en otage par les insurgés, notamment un officier cher aux yeux de Volstorn : le lieutenant Saaster Stieg.

Les deux hommes blâment le groupe pour cet affront à l’hégémonie impériale, et sont bien décidés à leur faire payer cette déroute. Ils décident d’étudier avec attention les informations desquelles ont découlé ces directives. En réalité, ils s’offusquent que des prisonniers prennent plus de poids au sein de la hiérarchie de commandement que des généraux et des capitaines de chapitre Astartes… C’est leur honneur qui est bafoué.

Incarcérés et interrogés sommairement, ils reçoivent la visite de Rayner, qui leur dit qu’il réglera ça, et de prendre le temps de se reposer. Mais le repos ne sera pas très reposant… Depuis quelques jours, ils font des rêves étranges. Un homme, habillé de ténèbres, aux yeux brillants comme des astres incandescents ne cesse d’approcher… Tous les rêves semblent coïncider avec l’arrivée imminente de quelque chose de funeste.

Rayner vient les trouver après quelques heures. Ils sont mandés par le Commandeur pour une réunion avec la Matriarche et sa suite. Lorsqu’ils entrent dans la salle de réception, ils trouvent d’un côté le Commandeur Roake, avec à ses côtés son astropathe, Lieira Tien, et quatre Astartes, et de l’autre la Matriarche Sinaria avec à ses côtés les cardinaux Melankore et Dinassi, ainsi que quatre Templiers. Rayner prend place aux côtés de Roake, et fait signe aux prisonniers de se placer en retrait, en attendant qu’on leur adresse la parole.

La discussion est bien avancée quand le groupe arrive. Lieira Tien s’avance, et demande des clarifications à la Matriarche. En effet, elle perçoit des effluves du Warp émanant de la lune. Elle avait attribué cela aux perturbations liées aux crashs des vaisseaux Siren et Panogea, mais autre chose semble en être la source.

Comme elle l’avait promis, la Matriarche révèle ses secrets : elle est une Inquisitrice de l’Ordo Xenos et Adepta Sororitas de la branche Dialogous, qui a pour vocation de transcoder et d’étudier les écrits et les artefacts xénos. Et ce qu’ils protègent ici n’est ni plus ni moins que l’Anathame, l’arme maudite qui a corrompu Horus, provoqué sa traitrise envers l’Empereur-Dieu et déclenché par la même occasion l’Hérésie la plus innommable de toute l’histoire de l’Imperium.

C’est le choc dans l’assemblée.

La Matriarche raconte que des générations de héros silencieux ont officié au sein de leur Secte, affrontant les Légions du Chaos. Certains d’entre eux, bénis de l’Empereur-Dieu, ont affronté Fulgrim, et sont parvenus, au prix de leur vie, à lui subtiliser l’Anathame, l’épée tueuse de dieux. Leur mission a été depuis ces temps anciens de protéger cette relique coûte que coûte, en secret, pour que personne ne puisse à nouveau la brandir. Elle leur dit aussi que le cardinal Venitorre Gilgesti est allé directement, dès leur arrivée, sécuriser le sarcophage où gît l’épée maudite, et empêcher toute tentative de se l’approprier.

Le Commandeur comprend désormais pour quelle raison le Chaos est présent en ces lieux. Il demande au groupe de livrer les informations qu’ils ont réussies à glaner. Tout, même l’attaque Tyranide, est l’œuvre des adorateurs des Seigneurs de la Ruine… Selon lui, cela dépasse les compétences des prisonniers, même s’il les remercie du travail qu’ils ont accompli jusque-là. Il va reprendre les choses en main. Rayner soumet à Devlin Roake de laisser les prisonniers parlementer avec les insurgés, afin qu’ils délivrent les otages. Ils ont plus de chances qu’eux d’y parvenir, tout en évitant un bain de sang. Le Commandeur accepte.

Mais le groupe sait qu’ils ont besoin d’une monnaie d’échange. Roake leur alloue deux vaisseaux de transport. Mais personne n’est dupe : ces vaisseaux seront abattus avant qu’ils ne puissent s’enfuir.

Le groupe s’enfonce dans le secteur 1, passant au travers des lignes ennemies sans encombre. Les insurgés sont terrifiés, car ils savent que leur tentative est vaine, et que la mort est proche. La promesse de négociations apportée par les prisonniers est accueillie comme un brin d’espoir. Mais le groupe apprend que cette peur n’est pas seulement due aux militaires, mais à quelque chose qui rôde dans le secteur, tuant à la moindre occasion. Des rumeurs les plus folles circulent. Ils apprennent aussi qu’Avtas Wayton est vraisemblablement mort…

Arrivés au Gymnase, fief du Tarsus, ils rencontrent Skashka, qui a repris le flambeau. L’ancien lieutenant d’Avtas confirme sa mort. Lui non plus n’est pas dupe : la solution qu’apportent les prisonniers est un leurre. Une fois dans les airs, les vaisseaux seront abattus. Mais il est prêt à se rendre. A une condition : qu’ils éliminent la menace qui les vise. Qu’ils tuent celui qui est responsable de la mort de certains de ses hommes, pour prouver leur bonne foi.

Ils trouvent la trace de ce mystérieux meurtrier dans les bains Callestan. La faction a été attaquée, et un clan entier décimé. L’eau des piscines est rouge de leur sang. Dans une atmosphère moite et étouffante, ils affrontent Scar, qui se révèle être un adorateur de Khorne, et qui semble avoir cédé à une soif de sang insatiable, en honneur du Seigneur des Crânes, pour lequel il collecte des trophées : des crânes humains, en guise d’offrandes.

Mais en plus de cela, Skashka envoie deux assassins s’assurer que le groupe périsse dans la bataille. L’un d’entre eux porte la marque des habitants de la Ruche Tarsus. Une fois Scar et les deux assassins tués, les prisonniers reviennent à la charge, prêts à en découdre avec Skashka, qui semble les avoir menés vers un traquenard.

Ils découvrent un spectacle d’horreur. Pour compenser le bain de sang qui n’a pas eu lieu, Skashka a sacrifié nombre de ses sbires pour verser du sang au nom du Dieu du Sang. C’est en réalité un sectateur de Khorne, qui voulait profiter de l’attaque Tyranide pour recevoir la bénédiction du Dieu sombre et se transcender. Ils le retrouvent en plein rituel, entouré des doctes-sorciers qui officiaient précédemment auprès du docteur Saren Kayt.

Skashka a encouragé Wayton à mener une insurrection, et coordonnait les opérations des sectateurs de Khorne. Mais il ne parviendra pas à réaliser ses ambitions personnelles. Lui et ses acolytes sont tués par le groupe, qui libère les otages survivants, dont le lieutenant Saaster Stieg. Celui-ci révèle qu’il a des informations capitales à livrer au Commandeur. Il semblerait que le Sanctuaire soit en réalité le havre d’un groupe d’hérétiques idolâtrant des races xénos, qui a pour but de détruire l’Imperium. Qui plus est, le nom qu’ils affichent est déjà source de gêne : la mention du terme « Templier » ramène à un âge sombre de l’Imperium, où l’Ordre Militant des Frateris Templar, le bras armé de l’Adeptus Ministorum, à l’époque de Goge Vandire, avait quasiment provoqué la destruction de l’Imperium (Cf. L’Age d’Apostasie).

Mais malgré ces nouvelles, le groupe reste suspicieux. Ils demandent à Rayner de procéder à un interrogatoire et à sonder son esprit en quête de formatage éventuel. Avec l’appui d’un prêtre et d’un interrogateur, ils parviennent à isoler un commandement, qu’ils désamorcent. Un ordre lui avait été inculqué contre son gré : détruire les Titans de l’Imperium.

Devant la pression du général Volstorn, et de l’accusation officielle d’hérésie envers la Matriarche et l’Eglise du Sanctuaire, le Commandeur Roake demande à ce qu’un face à face soit organisé pour permettre à Sinaria de récuser ces accusations et de s’expliquer. Comme précédemment, une réunion est organisée, mais la tension est palpable. Tout le monde semble être à cran.

Mais la Matriarche ne dément pas. Elle n’a pas menti, elle fait partie de l’Inquisition et de l’Adepta Sororitas, mais elle fait partie d’un ordre secret qui vise la tolérance et l’entente entre les races sentientes de l’univers, pour le bien de tous. Ils se sont installés sur le Sanctuaire pour étudier les vestiges d’une civilisation xénomorphe passée, et détentrice de grandes avancées technologiques. Sur la surface du Sanctuaire, d’innombrables vaisseaux sont fichés dans le sol. Des vaisseaux devenus depuis des Temples… Cette déclaration est révoltante, et Roake serre les dents. Le Commandeur souhaitait plutôt qu’elle nie. Même si les accusations étaient fondées, son statut d’Inquisitrice lui aurait permis de bénéficier d’un procès en bonne et due forme… Un délai qui leur aurait permis d’affronter les Tyranides main dans la main…

Mais son honnêteté lui force la main. Sans autre choix possible, Roake convoque Saaster Stieg et Volstorn pour confronter les deux parties. Mais c’est là que tout dérape. Stieg, sous l’effet d’un réflexe conditionné (dissimulé derrière la précédente suggestion mentale, qui était un leurre) et à sa plus grande stupéfaction, tire son arme et tire sur la Matriarche. La riposte est immédiate. Les Templiers vaporisent Stieg avec leurs armes à plasma. Les Astartes tirent à leur tour, et finissent par prévaloir.

Un des Paragons Templiers perd son masque. Sous son casque, le visage d’une créature xénomorphe, dont la gueule s’ouvre au niveau du menton comme deux mandibules, couverte de dents acérées… Harren hurle : « Une Xénomorphe ! », et se lance dans la bataille, épée-tronçonneuse à la main.

L’un des cardinaux, Dinassi, tente de calmer tout le monde, par-dessus le vacarme des bolts, il crie : « Non, arrêtez ! Nous ne devons pas commettre les mêmes erreurs qu’autrefois ! ». Mais Harren lui tire dessus, en criant : « Meurs, hérétique ! », avant qu’un de ses bolts ne lui arrache la tête. Harren, alors que la bataille s’essouffle, va trouver la Matriarche, encore en vie, et lui plonge l’épée dans la cage thoracique, avec une haine évidente.

Le Commandeur est sous le choc, abasourdi et incrédule devant ce qui vient de se passer. Son astropathe lui dit que la Matriarche était une Psyker. Elle a réussi à envoyer une alerte à son vaisseau avant de mourir. Contraint, Roake n’a pas le choix. Il fait ordonner à Vatoras Devendis, Princeps des Titans du Mechanicus, d’ouvrir le feu et d’abattre le « Tolérance ». La confrontation avec les Nova Templar est désormais inéluctable.

En privé, Rayner demande aux prisonniers de mettre le Gouverneur à l’abri, avant d’aller trouver le Commandeur. Le groupe part, alors que partout, le branle-bas de combat résonne dans la haute-spire.

Ils le trouvent dans son bureau, une poupée à moitié carbonisée dans la main. Il contemple la carcasse immolée du Tolérance, désespéré, désemparé… Il a failli, et cette réalité accapare son esprit. Avec réticence, il suit toutefois les prisonniers vers la cache de Constantine. Là, Rayner les rejoint, ainsi que le Commandeur, déguisé pour se fondre dans la masse.

Le gouverneur révèle que leur Secte est issue d’une entente entre l’Interex, une société prônant l’amitié des races sentientes face au Chaos, datant de bien avant l’Hérésie d’Horus. L’Anathame est la création d’une des races de cette alliance, les Kinebrach, qui après leur défaite contre l’Interex, ont juré de sceller cette arme et de ne plus l’utiliser. Les Kinebrach ont ensuite rejoint l’Interex. Les xénos protégeant la Matriarche étaient des Kinebrach.

Le groupe demande au gouverneur de les guider vers la cache de l’Anathame. Aatoren accepte de les y accompagner. Le Commandeur retourne s’occuper du conflit. Pour s’y rendre, ils doivent emprunter un train, et pour cela, passer au travers du charnier qui tapisse le fond du puits.

Alors qu’ils descendent, la foule observe l’arrivée de la flotte de l’Interex. Mais avant que le combat ne débute, un astre noir apparait dans le ciel de Géhenne, irradiant le mal. Toute la population hurle de terreur, et bascule dans la folie. Certains tuent leurs voisins, d’autres se suicident, d’autres fuient… Ducia, la jeune mère que Venria avait bénie, est sur le point de tuer son enfant en le jetant d’une corniche et de sauter, un autre corps parmi les centaines qui se jettent dans le vide face à cette vision d’horreur. Venria parvient in extremis à la sauver, et l’Astre Tyran disparaît comme il était venu.

Après avoir recouvré leurs esprits, les prisonniers descendent au fond du puits, pour découvrir que la mer de chair qui a tapissé le sol vomit des sortes de zombies putrides, confirmant la présence d’adorateurs de Nurgle, le Seigneur de la Pestilence. Ces morts-vivants protègent un rituel : les sectateurs de Nurgle ont mis au point un rituel pour canaliser le désespoir ambiant dans un vaisseau (les femmes disparues) pour le concentrer. Ils collectent leur sang dans un calice, concentré de désespoir corrompu, avant de l’acheminer en train vers une destination inconnue. Les femmes ont subi des tortures innommables et sont couvertes de bubons démesurés, de pus, de plaies et de tumeurs infectées, et leur chair est nécrosée, putréfiée…

Après s’être débarrassés des adorateurs, Rayner et les autres embarquent dans le train, tout en sachant que la cache de l’Anathame est peut-être déjà aux mains des hérétiques. Arrivés là-bas, ils découvrent au fond d’un gouffre titanesque une chape de métal : le sarcophage de l’arme maudite. Il y a des sectateurs qui versent le sang des calices dans les rigoles de la chape. Mais aussi le cardinal Gilgesti, qui se révèle être en réalité lui aussi un adorateur du Chaos et un sorcier maléfique.

Des visions s’emparent du groupe :
1. Des voix, celles d’Horus, qui implorent le pardon de l’Empereur
2. Un conseil d’Impériaux, qui vote pour cacher la vérité au sujet de l’Empereur
3. L’un des conseillers, un prêtre, qui tue l’un de ses disciples, désireux de propager la nouvelle que l’Empereur est sur le point de s’éveiller, prétextant que réveiller l’Empereur sonnerait le glas de l’Ecclésiarchie.
4. Constantine, et d’autres personnes, qui affrontent une entité de ténèbres sur une plateforme entourée de flammes. L’entité tente de les corrompre. Quelqu’un crie : « Jamais ! Ce jour marque ta mort, Avatar ! ».

Le groupe, toujours accablé par des visions entêtantes, se débarrasser toutefois des sectateurs. Le gouverneur libère l’Anathame, souillée par le sang corrompu. Boucles d’Or tente de la récupérer, étant une Intouchable, elle devrait être immunisée contre les influences négatives du Warp. Mais quelque chose l’en empêche. C’est Ragaana qui la saisit.

Alors qu’il devrait être mort, Venitorre se reforme progressivement, glanant çà et là de la chair morte pour se reformer en démon de Nurgle. L’Anathame murmure à Ragaana de lui « donner un nom ». Aatoren lui hurle de nommer celui qu’il désire terrasser. Ragaana, sous une impulsion étrange, murmure : « Nurgle ». L’Anathame se déforme soudain, comme du métal vivant, et file en direction du démon. L’Anathame, sous la forme de dizaines de lames fouettant l’air, s’élance à travers les failles du Warp. Un hurlement colossal se fait entendre. Les failles se referment, et l’Anathame retrouve sa forme originelle.

Le gouverneur dit à Rayner que l’Anathame est désormais sous leur responsabilité. Alors que le groupe s’en va, ils entendent une détonation derrière eux. Le gouverneur, à cause de ses échecs, a décidé de mettre fin à ses jours…

Le groupe sort du complexe souterrain, et Rayner appelle un Thunderhawk pour venir les chercher. Mais lorsqu’ils regardent le ciel, celui-ci est sombre, crépusculaire. Une nuée sombre obstrue le ciel, spiralant vers Géhenne. Une marée gigantesque qui semble vouloir les engloutir dévorer.

La flotte-ruche Tyranide est finalement arrivée !

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