mardi 13 janvier 2009

Dark Heresy - Anathema, Part. 2 : Résumé 1



La Matriarche est assise sur un trône délicatement ouvragé aux motifs végétaux. Sa longue robe aux dentelles somptueuses, de blanc et de vert irisé, est élégamment décoré de pétales stylisés, et marqué de l’arbre étoilé. Son visage est masqué par un voile semi opaque, et dans ses cheveux soigneusement relevés, une tiare luit comme une couronne, et se déploie en majestueuses ailes de paon des deux côtés de son front.

Elle est encadrée par deux énormes guerriers. Les motifs et les couleurs de leurs armures, comparables à celles des Astartes, épousent ceux de la robe de la Matriarche, mais tout dans leur conception évoque la grâce, contrairement à la lourdeur des protections des Space Marines. Mais leur présence est perturbante. Ils sont complètement harnachés, des pieds à la tête, entièrement couverts, et leur corpulence imposante – presque inhumaine – est déstabilisante…

Rayner est suspicieux, sur ses gardes, mais compte bien profiter de cette confrontation impromptue. Lui et la Matriarche, qui se nomme Sinaria, se jaugent mutuellement. Après s’être désaltérée, alors qu’elle repose son verre, elle trace dans l’air un signe, en prononçant le mot « amis », qui n’échappe pas à Rayner. Celui-ci écarquille les yeux un instant, puis répond, toujours en alerte. Le Gouverneur acquiesce de la tête. Le groupe parle alors du danger qu’ils ont découvert : un adorateur du chaos est présent dans la spire. La nouvelle est accueillie comme un choc. Le Haut-Gouverneur demande pardon à la Matriarche pour avoir failli dans sa mission. La Matriarche l’excuse et le remercie pour avoir accepté un exil sur la lune pénitentiaire pendant de nombreuses années.

D’après toutes les informations qu’il a recueillies par le biais de ses informateurs (des meurtres avec des corps sans tête, une insurrection lancée en dépit du bon sens, des kidnappings de femmes, qui convergent tous sur le Tarsus), Rayner pense qu’il s’agit de sectateurs du Seigneur des Crânes, Khorne. Et il a bien peur que l’insurrection ne fasse partie de leurs plans. Il s’excuse auprès de la Matriarche : une attaque des Astartes est prévue pour annihiler le noyau de résistance, avec une pacification complète du secteur 1 de la spire. Cette offensive se terminera par un bain de sang (les Astartes veulent faire un exemple), et tout sang versé peut constituer une offrande au Seigneur du Sang et être utilisé pour un rituel. Rayner doit parlementer avec les militaires pour arrêter cet assaut avant que ce ne soit trop tard. Il quitte la pièce.

La Matriarche demande au groupe d’aller détruire la menace chaotique au sanatorium. Elle demande à Vrahaxa, l’un de ses gardes du corps, de les accompagner et de leur prêter main forte. Venria demande alors à la Matriarche ce qu’ils protègent (en effet, le fait qu’ils n’aient pas répondu immédiatement à la demande d’assistance de la flotte, la suspicion du Gouverneur, tout pointe vers un secret qu’ils veulent garder). La Matriarche dit qu’elle leur révélera tout une fois le danger écarté. Le gouverneur s’offusque de cette promesse, mais Sinaria lui dit que c’est leur politique du secret qui a mené à cette catastrophe (« Le temps du secret est révolu, gouverneur. Voilà où nous a mené notre politique du silence. Nous avons laissé l’Administratum réquisitionner cette lune sans pouvoir dresser d’objection. Nous avons permis à des milliers d’âmes de s’y installer, en dépit du péril. Nous avons ouvert en grand les portes à nos ennemis, et ils se sont engouffrés dans la faille que nous avions nous-mêmes entrouvert »). Le gouverneur renchérit : « L’Imperium n’est pas prêt »….

Mais une déflagration titanesque ébranle alors le haut de la spire. Un vaisseau a pris d’assaut le spatioport, et tire sur les moyens de défense. Ceux-ci répliquent et abattent le vaisseau, qui s’écrase sur les pistes de décollage. Un garde vient prévenir le gouverneur que des renégats survivants tentent de prendre le contrôle du spatioport, et que de nombreux vaisseaux ont été détruits lors de la première salve, dont le Promethia. Le visage du gouverneur pâlit et se décompose à cette annonce.

La Matriarche demande au groupe de se hâter. Qu’ils vont s’occuper de cette rébellion, mais qu’ils ont besoin d’eux pour détruire les hérétiques. Les prisonniers s’élancent vers le combat.

Appelés quelques heures plus tôt par Rayner, des agents travaillant pour lui embarquent dans un pod de débarquement, aux côtés d’ingénieurs et de militaires. Ils sont trois : Aiser Danaran, Torik Heiss, et Boucles d’Or. Cette dernière est une Adepta Mechanicus embauchée par Rayner lors d’une enquête, quelques mois plus tôt. Il lui a demandé de travailler pour elle, et elle a accepté. Elle n’a jamais su pourquoi il l’avait choisie. Ses consignes : assister des prisonniers qui ont été enrôlés par Rayner.

Une fois au sol, les trois agents de Rayner se séparent. Boucles d’Or rejoint un vaisseau de transport qui l’amène en haut de la spire 16. C’est le chaos. Il y a une révolte, et le pilote la dépose en hâte. Une fois récupérée par les militaires, ceux-ci l’amènent à la zone de transit, où elle retrouve les prisonniers qu’elle doit épauler. Elle leur apporte armes et munitions, ainsi que des protections… Une fois équipée, la petite troupe continue sa descente.

Sur le chemin, des barricades, des morts par dizaines, des affrontements entre prisonniers, avec des patrouilles de gardes, des cocktails Molotov qui éclatent. Dans ce capharnaüm, des malades à l’agonie, d’autres qui errent, hagards, avant de se faire lyncher par d’autres prisonniers. Tous les belligérants qui n’ont pu se rabattre vers le secteur 1 ont créé des poches de résistance, dans des abris où ils se sont retranchés, et affrontent à la fois les gardes et la faction des Purs. (Les Purs ont aussi attaqué les Callestan, ceux-ci se sont isolés dans les bains et ont fermé les portes, le temps que les choses se calment.) Au sein de tout ce chaos, la population se terre, terrifiée, désespérée…

Alors qu’ils assistent à la mort d’une (possible) contaminée, une femme vient trouver Venria. Sa jeune sœur a disparu, et on lui a dit de venir la trouver… Elle n’aurait jamais laissé son jeune fils tout seul, elle a dû être enlevée. Mais le temps manque, malheureusement, pour qu’elle puisse s’en occuper.

Mais alors qu’ils s’arrêtent, un ancien lieutenant de Constantine lui tire dessus. Il veut se venger de son chef, qui pour lui, les a abandonnés. Mais l’assassinat est un échec. Le groupe vient rapidement à bout de ces rebelles du Morgus, dans la cohue d’une foule paniquée.

Ils arrivent enfin au sanatorium. Mais ils le découvrent ravagé. Tous les aliénés ont été libérés, et des gardes et des médecins gisent morts. Bizarrement, seul Jarvis Bunt, le survivant d’une attaque Tyranide, est encore dans sa cellule. Le groupe découvre que tout son corps est recouvert de signes ésotériques. Des runes malfaisantes… Mais lorsque Boucles d’Or approche à son tour pour les observer, les symboles disparaissent, comme par enchantement.

C’est alors que le pauvre aliéné se met à hurler. Son corps se boursouffle soudain, et il amorce une horrible déformation. Des bras surnuméraires apparaissent, son visage devient hideux, sa bouche devient une gueule couvertes de crocs aiguisés… Comme si les runes empêchaient sa transformation. Devant les prisonniers horrifiés, Jarvis mute pour devenir un Genestealer. Mais avant que sa transformation ne soit complète, Vrahaxa s’élance, brandissant sa hallebarde énergétique.

Un combat titanesque commence entre les deux colosses. Chaque coup échangé a la force d’un marteau-pilon… Le sol, déjà fragilisé, s’effondre soudain, et les deux adversaires tombent de plusieurs étages, entraînés par leurs poids. Le Templier est victorieux, mais celui-ci a été transpercé par la langue du Genestealer, et contaminé. Il décide de se sacrifier, et déclenche un mécanisme d’autodestruction. L’armure tombe, vide et fumante, sa chair dévorée par des agents chimiques…

Dans un amphithéâtre destiné aux présentations médicales, le groupe se confronte au docteur Saren Kayt, qui est en réalité un sectateur de Khorne. Ils parviennent à le terrasser. Dans ses bureaux, ils découvrent les comptes-rendus de ses expérimentations :

Jarvis Bunt est en réalité un cobaye. Il a été capturé et a subi de nombreuses expérimentations sur un vaisseau laboratoire hérétique. On lui a inoculé des gènes Tyranides. Des runes de contrôle ont ensuite été dessinées sur son corps pour empêcher la propagation de l’agent mutagène et se mettre en phase avec l’esprit-ruche Tyranide. Son esprit a ensuite été reprogrammé pour croire qu’il avait survécu à une attaque Xeno, mais n’a pas supporté à la fois les tortures, les modifications et l’intégration d’une conscience xéno et agressive en lui (l’esprit Tyrnaide lutte en lui pour s’exprimer).

Transféré à la lune pénitentiaire pour un crime factice, il est pris en charge par Saren Kayt, qui a pour mission de contaminer d’autres cobayes. Il crée des générations successives de Genestealers, et prélève des échantillons de gènes à chaque fois, avant de se débarrasser des sujets trop visibles. Il est parvenu, après des années de recherche, à la 4ème génération, qui ne présente plus de caractéristiques morphologiques altérées. Les sujets de la 4ème génération sont donc d’apparence entièrement humaine, mais leur âme est dévouée au Patriarche Tyranide.

Toutefois, l’esprit du Patriarche étant sous contrôle, tous ses ‘descendants’ le sont aussi. Les sectateurs planifient de disséminer ces 4ème génération dans la flotte-ruche et de progressivement la corrompre de l’intérieur au fur et à mesure des échanges génétiques, afin d’en faire une arme de destruction massive ‘téléguidée’.

Ils ont donc contraint Bunt à appeler la flotte Tyranide, afin qu’ils viennent récupérer les sujets d’expérimentation. Mais ils comptent bien faire plus encore : ils comptent utiliser cette attaque Tyranide pour provoquer un bain de sang et invoquer la bénédiction du Seigneur des Crânes.

Au cours de la lente et pénible remontée, ils visitent l’Hospice, qui déborde d’activité. Des apothicaires ont été mobilisés pour juguler la contamination. La zone de quarantaine est à saturation. Et le Morgus, qui a tenté de se débarrasser des corps dans les forges souterraines, s’est vite rendu compte de l’impossibilité de les acheminer de cette manière. Cette solution mobilise trop d’efforts, trop de temps… Ils jettent donc les cadavres dans le puits central, de même que certains malades encore en vie.

L’odeur de la maladie et de la putréfaction imbibe tout. La puanteur est extrême, insupportable. Les six apothicaires dépêchés par l’armée s’acharnent, mais la nature de la maladie leur échappe complètement. Elle mute constamment… L’épidémie se propage, et les symptômes s’accentuent. Pire, des étapes de la maladie sautent pour aller directement à des phases plus virulentes.

Pour lutter contre la propagation, ils ont organisé des points de filtrage, des respirateurs ont été distribués, et les malades sont acheminés vers le secteur 2, qui devient un point de quarantaine, tandis que le secteur 3 réunit les personnes jugées saines…

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