mercredi 21 octobre 2009

DARK HERESY – MAGGOTS IN THE MEAT : PROLOGUE




Dix jours. Dix jours dans le Warp avant de rallier Acreage. Dans un espace confiné, à tourner en rond. Leur liberté si durement acquise, les voilà de nouveau dans une cellule…

Dakka prend son mal en patience. Il a l’habitude de ces longues heures d’attente, et profite de son temps libre. Sa vie n’était faite que de cela, avant Géhenne. De combats, de batailles, de sang et de furie. Et entre chaque conflit, d’attente interminable. De latence… Il sait que cela ne durera pas…

Ragaana supporte de moins en moins ces périples. Il se languit du ciel au-dessus de sa tête, et de la terre ferme sous ses pieds. Les drogues aident, bien sûr. Ce qui n’aide pas, en revanche, est la présence d’Horus, toujours tapi dans l’obscurité, à la lisière de son regard, ou sa simple voix, qui résonne dans sa tête sans crier gare…

Mais la plupart du temps, ce dernier ne fait qu’écouter. Il s’instruit. Dix millénaires se sont écoulés depuis son emprisonnement. Dix mille ans de souffrance. Seule sa volonté lui a permis de tenir. Seule sa dévotion envers l’Empereur l’a sauvé de la folie. Mais il ne sait rien de ce qui s’est passé. Alors il écoute. Et apprend.

Cependant, à certains moments, il interpelle Ragaana, qui est obligé d’écouter, même s’il fait tout pour ne pas se laisser influencer. Et corrompre. Il lui révèle que d’après ce qu’il a entendu, le Serre-Lys n’était pas un ordre hérétique, mais vraisemblablement des garants des idéaux de l’Empereur de son vivant. Abolir les cultes, détruire le divin. Tel avait été son but. Il semble que l’humanité se soit détournée des enseignements de son guide.

Pour quelle raison ? Horus a eu le temps d’y réfléchir. Car il connaissait sans doute l’existence des Seigneurs de la Ruine. Les croyances, la superstition, la foi… Les Dieux du Chaos s’en nourrissent. En tentant de détruire cet instinct humain, peut-être avait-il essayé de retirer l’humanité de leur emprise…

Mais désormais, l’Empereur est devenu un dieu aux yeux de l’humanité. Quelle ironie, pour lui qui exécrait ce mot et cette idée.

Cependant, Horus est soulagé. Soulagé de savoir que l’Imperium a survécu. Qu’il a continué de s’étendre. Et qu’aujourd’hui encore, il tient tête aux Seigneurs du Chaos.

De Ragaana, il apprend que ses frères Primarques sont morts ou ont basculé du côté de l’ennemi. Cela le rend triste. Est-il donc le dernier d’entre eux ?

Ragaana, de son côté, commence à comprendre qu’il est probablement damné. Dans son esprit, le plus grand traître de l’histoire de l’humanité. Celui qui a mortellement blessé l’Empereur-Dieu. Le Renégat à l’origine de l’Hérésie primale… Doit-il se livrer aux autorités de l’Inquisition ? Et mourir sur un bûcher ?

Horus lui raconte sa version des faits. Lorsqu’il a été blessé par l’Anathame, alors enduite de pus toxique de Nurgle, Erebus l’a amené au temple de Delphos, sur la lune de Davin, pour faire soigner son mal par la Loge du Serpent. Là, Erebus a exposé, grâce à des rituels, son esprit aux forces du Chaos. Et ces puissances lui ont montré un futur où l’Empereur et ses frères Primarques étaient vénérés comme des dieux, contrairement à tout ce pour quoi ils avaient combattu. L’Imperium, devenu une Théocratie malsaine, répressive et violente… Intolérable ! C’est là qu’il a fait sa plus grande erreur. Il a douté de l’Empereur. Il a cru qu’il cherchait en réalité à détruire toutes les icones, tous les objets de culte, pour devenir le seul être vénéré dans l’univers… L’Empereur allait-il trahir leurs idéaux ? Les utilisait-il juste pour parvenir à ses fins ? Aveuglé, c’était Horus qui avait trahi… Il a cru qu’il était meilleur que lui… Dans sa rage, il a laissé entrer dans son cœur le doute, et un chemin pour les puissances du Warp pour investir sa chair. Mais malgré cela, Horus était resté pur. Fidèle aux idéaux que l’Empereur lui avait inculqués. Ayant donné au Chaos une emprise sur son âme, son esprit fut banni dans l’Anathame, tandis que le démon qui l’habitait investissait sa chair, conservant les souvenirs du corps hôte, mais n’ayant en réalité plus aucun lien avec Horus mis à part son enveloppe charnelle.

Ragaana ne le croit évidemment pas, et ne voit dans ces mots que propagande, et une manière de le pervertir à son tour…

Plex reste prostré dans sa cabine, renfrogné, irritable, meurtri. Il pense à Baraspine. A ses amis, ses camarades, son peuple. Annihilés. Une rage noire commence à bouillonner dans son être. Contre le Ministorum, qui a délibérément assassiné des millions d’innocents, sans raison valable. Ils paieront. Il en fait le serment. Ils paieront. Quand il daigne sortir de sa cabine, il se montre impulsif, colérique.

Venria passe la majorité de son temps dans la chapelle, à prier l’Empereur-Dieu. Les mots repassent sans cesse dans sa tête. « Ne te méprends pas. Je ne suis pas Drusus… » Son âme est-elle corrompue, possédée par une engeance du Warp ? Elle fixe, blême, les icones de l’Empereur-Dieu en quête de réponses, à la lueur blafarde des bougies.

Les pensées de Constantine reviennent sans cesse à Acreage. Jamais il n’aurait pensé un jour la revoir. Les souvenirs affluent à nouveau. Tant de choses laissées inachevées. Rhozena. Orcan et Balian Angelus. Tant de choses qu’il pourrait encore accomplir. Mais que veut-il en réalité ? Il avait enfoui tout cela dans les tréfonds de son âme. Sa vengeance. Le trône qui lui revenait de droit… La mort de ses parents. Pourquoi n’arrivait-il pas à se souvenir du visage de sa mère ?

Un souvenir fait toutefois surface…

Il est sur l’un des balcons de son palais, encore enfant. Rhozena est en face de lui, jouant d’une main avec ses cheveux tressés, les yeux fixés sur les pièces du jeu d’échecs auquel ils jouent. Non loin, Rhozeia et Sophia s’amusent avec des fils tressés, qu’elles nouent et dénouent autour de leurs doigts selon des règles obscures et inintelligibles. A quelques pas, Belisarius, son père - une voix -, et Eynara, sa mère - un parfum -, semblent les surveiller. Entrangement, il se souvient de leur discussion…

- Qu’allons-nous faire ? L’Imperium exigera qu’elle soit emmenée…
- Je ne le tolérerai pas.
- Nous ne pouvons pas lutter, Bel.
- Je sais, Eynara. Mais je trouverai un moyen de la sauvegarder…
- Mon père…
- Non, mon amour. Je ne peux me résoudre à la condamner à une vie d’errance. Kiehl est sa terre.

Pourquoi diable se souvenait-il de cela maintenant ?

Le reste du temps, les acolytes le passent en compagnie de la cellule Strygos, un autre groupe d’acolytes de Magnus Roake, afin de planifier leurs actions sur Acreage. Ils s’occuperont d’enquêter au royaume d’Evaness, tandis que Constantine et les autres se chargeront d’Ascandia. En effet, l’héritier Narsès connait très bien le terrain. Il est donc le plus qualifié pour couvrir ce territoire.

Strygos supervisera la fouille d’Evaness. Récemment, un minerai avec des propriétés exceptionnelles a été découvert là-bas. L’électrogyre. Dans les mains d’un combattant, les armes d’électrogyre créent une sorte de champ de force résultant de l’amplification de l’énergie cinétique. Même esquivé, un coup porte et inflige des dégâts. Dans les mains d’un Psyker, un échantillon de minerai entre en sympathie, ou en résonnance, avec d’autres échantillons issus du même gisement. Des pouvoirs psy peuvent ainsi filtrer d’une roche à une autre, qu’importe la distance entre les sources. Et aussi, éventuellement, des messages… Et ce sans passer par un astropathe. C’est peut-être ce que Coriolanus Vestra est venu chercher sur la planète…

Cependant, en dehors de ces réunions, l’atmosphère est tendue. Les anicroches régulières, les piques cinglantes… Graham Strygos jalouse l’affection que semble porter Roake aux nouveaux venus. Il ne comprend pas son inquisiteur, surtout après des années de bons et loyaux services. Toutefois, il est franc, et expose clairement sa position à ses rivaux. Il pense que c’est parce qu’ils lui ont apporté le récit des derniers moments de son frère jumeau, Devlin Roake.

Urdos Garm ne semble pas le moins du monde perturbé. Il passe son temps à graver des runes pentagrammatiques sur des balles et en propose aux autres acolytes. Il est conscient de la compétition, mais la mission prime et passe avant les petits conflits entre acolytes. Il le dit aussi sans détour.

Pericycllos se montre très aimable. Sans malfaisance, il souligne l’inexpérience des nouveaux acolytes, mais sans plus. Il enseigne ce qu’il sait d’Acreage, notamment les nouvelles récentes dont Constantine est ignorant, et se montre vorace de tout ce que ce dernier peut lui apporter en termes de précisions et de détails.

Jocelyn Quint, quand à elle, a clairement l’esprit de compétition, mais il faut savoir passer le temps. Elle se montre intéressée par Dakka et Constantine, mais devant le désintérêt du premier, se rabat sur le second. Sans détour, elle lui propose de passer du bon temps. Il est hors de question d’avoir une relation avec un homme de sa cellule, alors elle prend ce qui passe. Il n’y a pas de mal à se faire du bien. Leur travail est suffisamment dur comme ça pour qu’ils aient des scrupules. Et Constantine en profite pour se changer un peu les idées…

C’est Livan Tilbaren qui pose véritablement problème. Pompeux et condescendant, sa préoccupation est de savoir comment servir au mieux l’Empereur-Dieu. Pour lui, les autres acolytes n’ont pas encore fait leurs preuves. Et leur foi n’a pas encore été éprouvée. Il n’éprouve que du dédain à leur égard, et se montre ouvertement méprisant et provocant.

Les acolytes de l’autre cellule leur apprennent que le Pellenshir est l’un des trois Xenoships autorisés par l’Inquisition, avec le Shuvaenten et le Lyr-Paladias. Le Pellenshir a la particularité de pouvoir voyager dans le Warp sans navigateur. Le Shuvaenten possède la capacité de se cloaker. Le dernier dispose d’un procédé de translation Warp à travers un portail. Le temps d’exposition au Warp est ainsi quasi nul.

Lorsque Venria apprend que le Pellenshir va s’arrêter pour faire le plein, elle se rend compte qu’ils vont passer à proximité d’une planète où Urdis Sertanius, un ancien prêtre et professeur à elle, du temps du Prieuré, réside. C’était le seul à avoir manifesté de la compassion à son égard, et a été exilé pour cela, car il s’attachait trop à elle. La veille de son départ, il lui a dit là où il était envoyé. Sur un monde frontière inhospitalier, Zumthor, afin de venir en aide aux colons…

Devant les supplications de Venria, Strygos accepte de modifier leur plan de vol. Ils ne disposeront que de quelques heures, le temps de réalimenter le vaisseau à la station spatiale orbitale. Venria, Ragaana, Dakka et Plex descendent sur Zumthor en empruntant une navette de descente atmosphérique.

Ils débarquent sur une planète désertique, aux paysages proches d’Iocanthos. Mais ici, nul astroport. Seulement une enclave anarchique, qui abrite une poignée de colons. Ils ont survolé de grands lacs d’acide, vastes comme des mers, diffusant des vapeurs toxiques, d’un bleu profond au centre, puis virant au turquoise sur la périphérie, pour enfin s’iriser d’orangé et de jaune près des berges. Ils ont vu de haut de minuscules silhouettes s’affairant pour collecter à travers les fumées et les vapeurs l’acide qui leur permet de vivre et qui les tue à petit feu, malgré leur respirateur.

La « ville » où ils se posent ressemble plus à un avant-poste qu’à un campement permanent. Des maisons ont été construites de bric et de broc, en majorité avec des bouts de ferraille, de la tôle et des éléments mécaniques pillés sur les carcasses désossées des épaves de vaisseaux, posés çà et là dans le désert. Un baraquement de fossoyeurs près d’un cimetière de navires…

Toute la communauté semble vivre de contrebande. Des étoffes et des tissus sont déroulés sur le sol, et recouverts d’objets en tout genre. On vend structures de vaisseaux, moteurs rafistolés, pièces mécaniques en tout genre… Une grande braderie à ciel ouvert. Les gens sont poussiéreux, sales. Leurs lèvres aussi craquelées que le sol sous leurs pieds. Et l’odeur est quasi insupportable… Une odeur de pourriture émanant des lacs d’acide, alors qu’ils rongent petit à petit la pierre alentour. Ragaana décide de visiter les lieux.

Ils se dirigent vers une chapelle misérable maltraitée par les éléments, et la trouvent vide et en piteux état. La toiture est à moitié effondrée, la poussière a envahi les lieux... Urdis Sertanius est dans le presbytère, cultivant des plants de légumes avec un garçon de chœur. Il a beaucoup vieilli, et Zumthor ne semble pas avoir été tendre avec lui. Venria s’avance et se présente. Les yeux d’Urdis s’écarquillent alors qu’il la reconnait. Il semble sincèrement heureux, mais en même temps, il semble tendu et inquiet.

Urdis demande au garçon d’aller à la taverne la plus proche pour aller chercher de quoi se désaltérer pour les invités. Le prêtre lui fait un bref signe de tête. « Tu sais quoi faire ? » « Oui, mon père. »

Puis Urdis les prie de s’assoir dans son humble demeure. Venria le questionne alors. Qu’est-elle ? Que lui faisaient-ils, au Prieuré ? Le prêtre semble embarrassé. Il lui révèle que des scribes étaient chargés de la suivre nuit et jour, et de compiler certaines de ses paroles. Que certains de ses mots étaient considérés comme saints, sacrés… Mais il ne sait pas précisément pourquoi. Lui ment-il ? Venria enrage. Il doit savoir. Mais le prêtre nie.

Soudain, la porte du presbytère éclate. Plex donne un coup de pied dans la table pour la faire basculer et s’abrite derrière. Deux répurgateurs font irruption dans la pièce. Ils visent Venria. « Meurs, chienne d’hérétique ! » C’est un capharnaüm alors que les tirs fusent de part en part. Un répurgateur s’effondre, puis un deuxième. Mais ils ont durement touché Venria, qui git elle aussi sur le sol, le bras en lambeaux et à moitié arraché.

Ragaana fait alors irruption dans la pièce. La tête de Venria se tourne dans sa direction. « Donne-moi ta force, Psyker ! » Lui crie-t-elle. Mais Ragaana résiste. Venria hurle, d’une voix qui ne semble pas être la sienne, et sur sa peau se dessinent des entrelacs bleutés et luminescents. Son corps se tord, convulse. Ragaana croit avoir affaire à un cas de possession, et tente de l’exorciser… Bientôt, tous voient le bras de la Sororitas se régénérer petit à petit.

Les acolytes décident de fuir le plus rapidement possible, pour ne pas avoir à faire face à l’Arbites local. Le prêtre git au sol, sa tunique maculée de sang…

De retour sur le Pellenshir, tous les acolytes leur demandent ce qui s’est passé. Sur une remarque désobligeante de Livan, Plex lui assène un violent coup de poing, qui envoie le clerc au tapis. Il est rapidement maîtrisé. Par deux fois déjà, des envoyés du Ministorum ont tenté de les tuer. Sans compter Baraspine. Sa colère est compréhensible. Strygos et Pericycllos parviennent toutefois à convaincre les autres acolytes de l’ôter du service actif, le temps qu’il reprenne ses esprits.

Après l’impossibilité d’utiliser Boucles d’Or, la perte de Plex est dommageable pour le groupe, mais tous reconnaissent que dans l’état actuel des choses, il vaut mieux qu’il reste sur le Pellenshir.

La dernière partie du trajet se passe dans une ambiance morose. Venria se cantonne elle aussi dans ses quartiers, tout comme Plex. Ragaana s’isole pour se confronter de plus en plus à Horus. Constantine est la plupart du temps songeur et distrait. Seul Dakka reste à son habitude. Taciturne et laconique.

Dans la pénombre enfumée de sa chambre, Ragaana fait une nouvelle fois face au Maître de Guerre. Il lui raconte ce qui s’est produit lors de son affrontement avec l’Empereur. Le Daemon l’avait mortellement blessé, mais en focalisant toute son énergie psychique, l’Empereur était parvenu à ramener l’esprit d’Horus dans son corps, un bref instant. Il lui a alors révélé qu’il avait vu sa traîtrise et l’avènement de l’Hérésie. Mais qu’il avait confiance en lui. Il avait manipulé les événements pour permettre à l’Imperium de survivre à ce conflit, car il ne pouvait l’empêcher. C’est pour cela qu’il était rentré sur Terra et demandé aux Imperial Fists de fortifier la forteresse impériale. En prévision de l’Hérésie. Qu’il avait laissé les puissances de la ruine corrompre son plus fidèle « fils ». Car il savait que son âme allait être en sécurité dans l’Anathame.

Car il avait une mission pour lui. Lorsque le temps viendrait, il serait libéré de sa prison. Et cela voudrait dire que le dernier chapitre du combat pour son âme aurait débuté… Et qu’il avait besoin de lui pour le sauver. Ensuite, alors que son esprit était à nouveau aspiré par l’épée maudite, et que le Daemon reprenait le contrôle de son corps, l’Empereur avait plongé sa lame dans sa chair…

Cette mission lui a permis de tenir tête à la folie de dix millénaires d’enfermement. De patienter sans sombrer. Désormais, il est libre. Et il pense que les acolytes sont des pivots dans cette ultime bataille pour sauver l’Empereur…

Malgré sa méfiance, Ragaana doit avouer que l’idée est séduisante. Le Ministorum en passe d’entrer dans une nouvelle ère d’Apostasie, avec la montée en puissance de ses Répurgateurs et les Exterminatus que l’Ecclésiarchie a prononcé sans en référer à quiconque. Les visions qu’ils ont eues sur Géhenne. L’avènement de l’Astre Tyran… Tout semble concorder pour dire que de grands bouleversements sont sur le point de surgir. Mais il sait que derrière cette façade peut se cacher le gouffre de la corruption. Tout comme cela s’était passé pour Horus, berné par les visions que les forces du Chaos lui ont envoyées, et responsable de la plus grande tragédie que l’humanité ait connue…

Quelques jours plus tard, Acreage se dévoile aux acolytes. Ils se préparent pour débarquer sur la planète. Strygos et son équipe d’un côté, les anciens forçats de l’autre… Constantine regarde son monde natal grossir petit à petit, alors que grandit en lui une terrible appréhension.

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